Le ralentissement de l’inflation française : une perspective d’amélioration progressive de la stabilité économique

Le ralentissement de l’inflation est un phénomène qui gagne du terrain en France, selon les derniers rapports de l’INSEE. Notre analyse montre que ce ralentissement pourrait conduire à une amélioration de la stabilité économique.

Vers une stabilisation de l’inflation française depuis l’automne 2022

Le taux d’inflation annuel, qui s’est établi à 2,2% en juin 2024, montre un ralentissement de 0,1 point par rapport au mois précédent. Cette réduction, bien que légère, prolonge la tendance à la baisse débutée l’été dernier. En dépit d’un léger rebond en mai, l’inflation est maintenant à son plus bas niveau depuis septembre 2022.

Une baisse des prix alimentaires et énergétiques a quelque peu modéré la hausse des prix des services qui comptent pour une grande part de l’indice des prix à la consommation. Le prix des produits pétroliers a notamment diminué de manière notable par rapport au mois précédent, enregistrant une diminution de 1,9% par rapport à mai. C’est ce qui contribue à davantage rapprôcher l’inflation française de la barre des 2%, le seuil optimal visé par la Banque centrale européenne (BCE).

Le calendrier de la BCE près d’être atteint

L’INSEE a précisé que la variation mensuelle des prix a été de +0,1% en juin par rapport à mai. Cette stagnation relative des prix est imputable à une augmentation légère des prix des services et produits manufacturés, qui est pourtant compensée par la chute des prix alimentaires et énergétiques.

Le ralentissement de l’inflation est venu contrecarrer les prévisions initiales. Cette contraction continue depuis deux ans fait suite aux baisses de prix continuelles de l’énergie, notamment des produits pétroliers et des aliments. Cependant, la hausse, certes modérée, des prix de produits manufacturés et des services maintient encore l’inflation à un seuil tout de même élevé par rapport à l’objectif idéal imposé par la BCE.

Si cette course continue, l’inflation pourrait enfin atteindre le niveau stable et prévisible de 2% fixé par la BCE. Ce qui serait une perspective de stabilité économique accrue pour la France et pour l’Europe dans son ensemble.