Le futur des autoroutes : Vinci mise sur l’électrification des routes
Un projet ambitieux se précise en France, initié par Vinci Autoroutes avec l’appui de BPI France. L’enjeu ? Créer des routes qui permettent la recharge des véhicules électriques en mouvement. Le point d’orgue de ces travaux est une technologie hybride combinant induction et rail conductif, promettant une recharge optimale des véhicules, y compris les poids lourds. Le coup d’envoi du premier tronçon est prévu pour 2025, annonçant un nouveau chapitre pour la mobilité routière.
Électrification des routes : Vinci Autoroutes en pole position
Voulant contribuer à l’effort décarbonation des transports routiers, Vinci Autoroutes, en collaboration avec plusieurs autres acteurs technologiques dont l’Université Gustave Eiffel et Hutchinson, propose une solution innovante : l’électrification des routes. Cette technologie comprend l’induction et le rail conductif. L’induction permet la création d’un champ magnétique qui alimente les véhicules électriques en jouant sur la présence de bobines déployées sous la route. À l’autre bout, le rail conductif permet aux véhicules de se recharger via un collecteur rabattable connecté à un rail intégré à la chaussée. Une technologie d’origine suédoise, développée par Elonroad, qui offrirait une recharge jusqu’à 350 kW, idéale pour les poids lourds.
Coup d’envoi prévu pour 2025
Le déploiement de ce projet ne serait pas envisageable sans un soutien financier conséquent. C’est dans ce contexte que l’État Français, via le plan France 2030, apparaît en soutien. Avec un budget de 26 millions d’euros, Vinci envisage d’équiper 9000 km d’autoroutes électrifiées d’ici 2030. Les travaux du premier tronçon, d’une longueur de 2 km sur l’autoroute A10 entre Paris et Orléans, commenceront en novembre 2024. Une réalisation pilote qui sera opérationnelle dès 2025, marquant une étape importante dans l’histoire de la mobilité électrique.