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Conjoncture économique favorise la baisse du prix des fruits et légumes en 2024
Le marché des fruits et légumes a connu un virage remarquable en 2024. D’après les analyses de l’association Familles Rurales, il est à noter une chute des prix de ces denrées de premier ordre dans les grandes surfaces. À titre illustratif, des réductions se font sentir à hauteur de 19 % pour les citrons jaunes conventionnels, 14 % pour les carottes conventionnelles et 31 % pour les tomates grappes qui sont passées de 2,57 à 1,78 euros. En parallèle, la tendance a été similaire pour les fruits et légumes bio qui ont connu des baisses de 5% et 9%. Toutefois, cette tendance est loin d’être une caractéristique générique et globale pour tous les produits.
Pourquoi les prix baissent dans l’alimentation ?
Plusieurs éléments ont contribué à cette baisse. Une météo clémente, une production locale en hausse ainsi qu’une réduction des coûts de production figurent parmi les principaux facteurs. Néanmoins, certains produits, tels que les concombres et les abricots, voient leurs prix augmenter. Cela est dû à des coûts de transport et de matières premières en hausse.
La demande soutenue pour les produits biologiques a par ailleurs maintenu les prix élevés pour certains fruits et légumes, l’exemple des cerises biologiques est évocateur avec une hausse de prix de 22% en l’espace d’un an.
Enfin une bonne nouvelle sur le front de l’inflation
Cette baisse des prix est une bouffée d’oxygène pour les consommateurs français dont le pouvoir d’achat est constamment mis à l’épreuve. Toutefois, elle ne suffit pas à effacer les hausses considérables des prix de ces dernières années. En effet, sur une période de dix ans, le coût des fruits a connu une hausse de près de 50% tandis que celui des légumes a grimpé de plus de 67%, pour une progression du salaire moyen de seulement 22%.
La consommation de fruits et légumes demeure une préoccupation majeure. Malgré tout, la baisse des prix n’a pas réussi à contrer une tendance à la baisse de la consommation, qui s’est réduite de 8% entre 2020 et 2023. Fait déconcertant, se conformer aux recommandations de santé publique en matière de consommation de fruits et légumes reste un défi économique pour bon nombre de ménages français.
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