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L’État réduit les charges de service public de l’énergie: une analyse de la CRE
Le 23 juillet 2024, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a rendu un rapport analysant les charges de service public de l’énergie (CSPE) pour les années à venir. L’étude, accessible sur le site officiel de la CRE, anticipe une diminution significative des charges pour 2025, revenant au niveau pré-crise, soit à 8,9 milliards d’euros.
Les énergies renouvelables, des revenus non négligeables pour l’État
Malgré les coûts engendrés par les mesures de protection, l’État a su rebondir en générant des gains substantiels grâce aux énergies renouvelables. En effet, ces dernières ont procuré 5,9 milliards d’euros de recettes à l’État pour les années 2022 et 2023. Ce système, établi depuis 2003, offre aux opérateurs un prix d’achat de l’électricité, permettant à l’État une rentabilité lorsque les prix du marché excèdent le seuil garanti.
D’autres mesures, telles que le bouclier prix sur le gaz et l’électricité, ont également eu une incidence sur les coûts de l’État. Entre 2022 et 2023, ces boucliers ont plafonné les prix pour les particuliers et les TPE, entraînant un coût de 20,4 milliards pour l’État.
Le bouclier sur les prix de l’électricité, un coût supérieur pour l’État
Sur les 26,3 milliards d’euros de coûts bruts des mesures de protection, 21,5 milliards ont été consacrés à l’électricité, tandis que 4,8 milliards sont alloués au gaz. Les dispositifs de protection ont engendré des charges de 21,1 milliards d’euros pour l’électricité et 1,3 milliard pour le gaz en 2023.
Toutefois, la CRE anticipe un scénario plus positif pour les années à venir. En effet, l’organisme prévoit un retour aux charges pré-crise dès 2025, s’élevant à 8,9 milliards d’euros. Ce redressement est potentiellement dû à la fin graduelle des mesures exceptionnelles et à une diminution des prix de l’énergie sur les marchés de gros.
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