par Ford sur la piste d’une police routière automatisée grâce à son nouvel invention
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La technologie de Ford pour signaler les excès de vitesse
Repoussant les limites de l’innovation pour lutter contre les excès de vitesse, le géant américain de l’automobile, [Ford](https://www.economiematin.fr/ford-voiture-electrique-vente-benefice-perte), repère et signale les conducteurs rapides. En effet, une demande de brevet a été récemment déposée par Ford auprès de l’Office américain des brevets et des marques, pour une technologie qui permet aux véhicules d’aider à l’application du code de la route. La mise en place de cette technologie pourrait marquer une étape importante dans la détection des infractions routières. Il ne s’agit pas seulement d’un simple détecteur de vitesse. Ce système utilise internet et une combinaison de différents capteurs et caméras pour surveiller la vitesse d’autres véhicules. Dès qu’un excès de vitesse est détecté, le véhicule Ford envoie une notification aux forces de l’ordre, avec la localisation précise de l’infraction, la vitesse enregistrée et une photo du véhicule fautif.
D’après [_Motor Authority_](https://www.motorauthority.com/news/1143402_ford-night-drive-mode-patent) et _Next.Ink_, ce système pourrait être intégré aux voitures autonomes de Ford. De plus, Ford perçoit ce brevet comme « une avancée majeure dans la prévention des accidents de la route ». Cependant, cette initiative fait l’objet de controverses, notamment en ce qui concerne la vie privée et la surveillance accrue des conducteurs. _Next.Ink_ souligne que, « Les conducteurs doivent être conscients que leurs véhicules pourraient bientôt jouer un rôle majeur dans l’application des lois sur la vitesse ».
Une technologie prometteuse pour générer des revenus?
Selon les données partagées par le [rapport de cour des compte](https://www.ccomptes.fr/fr/documents/69420), en 2023, les infractions de vitesse ont généré deux milliards d’euros à l’état français, une augmentation de 7% par rapport à 2022, avec seulement la moitié de ce total provenant des amendes liées aux radars automatiques. Cette situation suggère que l’initiative de Ford pourrait être lucrative pour l’Etat. Cependant, le destin du brevet proposé par Ford demeure incertain, car il n’est pas encore clair si oui ou non il sera validé avant la fin 2025 ou même 2026. En outre, l’efficacité réelle de la technologie et sa manière de vérifier les infractions reste à voir.
Malgré ces incertitudes, on ne peut ignorer l’impact potentiel de cette technologie sur la surveillance du respect du code de la route. Si Ford poursuit cette voie, il est probable que d’autres constructeurs automobiles suivent son exemple, ce qui pourrait grandement modifier notre façon de gérer la sécurité routière. Cela soulève cependant des questions importantes concernant la vie privée et le rôle que nos véhicules pourraient jouer dans l’application de la loi.
