par Réchauffement climatique : Juillet 2024, le mois le plus torride de l’Histoire
Juillet 2024 est entré dans les annales comme le mois le plus chaud jamais documenté, surpassant le record établi l’année précédente. Selon les statistiques de la NOAA, la température moyenne mondiale s’est élevée à un alarmant 15,8°C, soit 1,21°C de plus que les normes habituelles du XXème siècle. Cette montée spectaculaire des températures a fait de 2024 une année record en matière de réchauffement climatique, avec des probabilités préoccupantes de 77% pour que cette année soit la plus chaude jamais connue.
Canicules mondiales : des records de températures dévastateurs
L’augmentation des températures mondiales n’a pas seulement établi des records – elle a aussi entraîné des effets dévastateurs sur plusieurs régions du monde, mises à rude épreuve par des vagues de chaleur exceptionnelles. Le bassin méditerranéen a été un des premiers touchés, avec des pics de température atteignant 47,6°C à Marrakech, faisant de cette ville marocaine un des territoires les plus affectés par cette surchauffe climatique. Cette vague de chaleur a causé de nombreuses pertes humaines au Maghreb.
De son côté, l’Europe a également subi les conséquences dramatiques de cette chaleur écrasante, avec en Grèce des feux de forêt exacerbés par des records de température. En Asie, le Japon et la Chine ont subi des mois de juillet d’une chaleur anormale. Ce phénomène a été aggravé par l’accélération du phénomène El Niño, ainsi que l’avancée du réchauffement climatique déjà très perceptible.
Des océans en surchauffe durant juillet 2024
Le réchauffement climatique ne s’est pas contenté de faire grimper le mercure sur les continents. Les océans, véritables régulateurs du climat terrestre, ont également enregistré des montées de température alarmantes. En effet, juillet 2024 a été le deuxième mois le plus chaud pour les océans depuis le début des relevés.
Cette surchauffe des océans fait peser une menace sérieuse sur les récifs coralliens, essentiels à la biodiversité marine. En effet, le blanchissement des coraux, conséquence directe de la hausse des températures, est devenu un indicateur clé de la dégradation de ces écosystèmes précieux. De plus, ces bouleversements des températures marines provoquent des migrations d’espèces, perturbant ainsi les chaînes alimentaires et les équilibres écologiques préétablis.
