En 2024, la France connaît une forte augmentation des tarifs de garde d’enfants. Comme le souligne le [rapport annuel de Yoopies](https://yoopies.fr/c/tarif-nounou-domicile-2024), les coûts ont augmenté de 4,21 % pour les gardiennes d’enfants et de 3,75 % pour les baby-sitters. Cette hausse résulte en grande partie de la revalorisation salariale dans le domaine de la petite enfance, prévue dans le cadre de la Convention d’Objectifs et de Gestion (COG) 2023-2027.
Détail des tarifs région par région
Les informations fournies par Yoopies nous montrent que le tarif horaire moyen pour une baby-sitter est désormais de 10,50 euros, contre 10,12 euros l’année précédente. Quant aux nourrices, il est passé de 3,80 euros à 3,96 euros en l’espace d’une année. Toutefois, il faut noter une disparité concernant ces tarifs entre les régions françaises. Les Hauts-de-France enregistrent ainsi les tarifs les moins élevés avec une moyenne de 3,64 euros par heure pour une assistante maternelle. À l’opposé, la Corse atteint un coût horaire de 4,86 euros.
Cette inégalité est également présente dans le secteur de la garde à domicile. Alors que le tarif moyen en Corse du Sud atteint 11,02 euros par heure pour une garde à domicile, des régions comme la Bourgogne-Franche-Comté ou le Grand Est affichent des tarifs tournant autour de 10,10 à 10,28 euros de l’heure.
Des aides pour réduire le poids de l’addition
Malgré cette hausse des tarifs, des solutions existent pour venir en aide aux familles. En effet, comme le rappelle Yoopies, le système d’aides publiques français est l’un des plus généreux d’Europe. Des dispositifs comme la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant (PAJE) et le crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile peuvent absorber jusqu’à la moitié des coûts engendrés.
Cela signifie que le tarif horaire moyen d’une nanny à domicile pourrait alors être réduit à environ 5,06 euros, grâce à ces aides. Il s’agit là d’une donnée essentielle pour les familles, dans un contexte où la demande de gardes d’enfants qualifiés ne cesse de croître, notamment avec le retour au travail présentiel et la nécessité d’une plus grande souplesse dans l’organisation familiale.