22 novembre 2024

Transport aérien : les bagages, poules aux œufs d’or des compagnies low-cost !

Bagages en cabine payants : Les compagnies aériennes low-cost ont trouvé la vache à lait

Une manne financière gigantesque pour les compagnies low-cost

Les compagnies aériennes à bas prix ont trouvé une nouvelle source de revenu lucrative : faire payer les bagages en cabine. Ce business model, déjà adopté par de nombreuses compagnies, rapporterait des sommes colossales. Selon une étude de France Info , pour les compagnies qui proposent un tarif allant de 7 à 24 euros par bagage cabine, cela pourrait représenter un bénéfice de plus de 538 million d’euros pour Ryanair, l’équivalent de quatre Boeing 737 Max neufs.

De son côté, EasyJet ne serait pas en reste avec un bénéfice estimé à près de 226 million d’euros annuel. Transavia, la petite dernière à avoir adopté cette pratique au printemps 2024, espérerait empocher jusqu’à 169 million d’euros de plus par an. Une manne financière qui n’a pas échappé à l’Union européenne qui a pris la mesure d’ imposer une uniformisation de cesdites conditions.

Les compagnies low-cost : Toujours un bon plan voyage ?

Les suppléments payants ne se limitent pas aux bagages en cabine dans ces compagnies à bas prix. Ces dernières, qui représentent près de 45 % du trafic aérien français, ont mis en place tout un panel d’options payantes : choix de siège, accès WiFi pendant le vol… Tous ces extras augmentent considérablement le coût de votre voyage. De quoi remettre en question le réel avantage des compagnies low-cost. Il n’est pas étonnant, en effet, de se retrouver à payer un surplus de 50 euros pour un bagage en soute quand le prix de votre billet d’avion est de 30 euros seulement.

Il semblerait que la stratégie de ces compagnies soit à la fois astucieuse et nuisible. Elles séduisent en effet un maximum de voyageurs avec des tarifs de billets attractifs pour ensuite rattraper le manque à gagner par ces frais annexes qui pourraient représenter jusqu’à 30 % de leur chiffre d’affaires annuel.

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