La SNCF se mobilise vers la digitalisation : des controverses vives autour des récentes réformes
En 2025, l’ère du chèque-vacances papier sera révolue pour la SNCF. Un changement qui vise majoritairement à coller à l’évolution des habitudes de consommation vers la dématérialisation. Bien que cette annonce soit à l’origine de virulents débats, Alain Krakovitch, PDG de TGV-Intercités, apporte un éclairage rassurant sur cet épisode nécessaire de digitalisation.
Fin des chèques-vacances papier : le besoin d’adaptation au nouveau comportement des voyageurs
La décision de la SNCF de renoncer aux chèques-vacances sous leur forme papier à partir du 1er janvier 2025 intervient pour répondre aux besoins évolutifs des consommateurs. Alors que la presse se fait écho des inquiétudes provoquées par ce changement, Alain Krakovitch souligne que le paiement par chèques-vacances papier ne représente qu’une faible marge de moins de 1% des transactions d’achats de billets de train. Bien que cette réforme puisse sembler brusque pour certains, elle vise principalement à favoriser les échanges numérisés, en phase avec les inclinations contemporaines.
Cette amélioration fait d’une pierre deux coups, en alliant satisfaction client et efficacité opérationnelle. En réalité, la numérisation de ces moyens de paiement présentera des avantages importants pour les utilisateurs et la SNCF, rendant les transactions plus fluides, sécurisées et favorisant le suivi et la traçabilité.
La nouvelle règle de réservation des sièges : Une fausse polémique selon Alain Krakovitch
Les modifications apportées par la SNCF aux règles de réservation des sièges dans les TGV ont également suscité l’émoi. Désormais, tout passager qui ne gagne pas sa place dans les 15 minutes suivant le départ du train peut voir sa réservation annulée. Alain Krakovitch, PDG de TGV-Intercités, qui estime qu’il s’agit d’une « fausse polémique » créée par la presse, rappelle que cette règle est en vigueur depuis des années. L’objectif est de permettre aux personnes en correspondance ou sans place attribuée de prendre place rapidement à bord du train. En outre, cette pratique s’inscrit dans une réglementation européenne
Enfin, l’introduction de la nouvelle politique bagages a également suscité des réactions. Ils ne peuvent désormais embarquer qu’avec deux grands bagages et un bagage à main, sous peine de sanctions. Mais pour M. Krakovitch, ces restrictions sont déjà couramment appliquées dans les compagnies aériennes et visent principalement à garantir la sécurité et la fluidité à bord des trains. De tels détails sont trop souvent négligés dans les débats qui ont suivi les annonces de la SNCF.