24 novembre 2024

Cybersécurité : l’antivirus Kaspersky banni par Google



La Banishment de Kaspersky des plateformes américaines : Une décision attendue mais lourde de conséquences

Le retrait de Kaspersky des plateformes américaines, à la faveur des sanctions imposées en raison des soupçons de liens entre la société russe et les services de renseignements de Moscou, n’a guère surpris les observateurs. Cette décision, qui est suivie par celles d’autres pays alliés tels que le Canada, pose néanmoins de nombreuses questions et pose des défis tant pour l’entreprise que pour les utilisateurs de ses outils de cybersécurité.

Une situation critique pour Kaspersky: Réactions et Conséquences

Face à ces circonstances, Kaspersky a dû s’absenter du Play Store de Google et proposer des alternatives pour rassurer et continuer à servir ses clients. Une de ces mesures est le transfert du traitement des données de ses utilisateurs de la Russie vers la Suisse. En outre, des audits indépendants ont été multipliés après la mise à disposition du code source de leurs logiciels pour rassurer leurs clients de l’absence de porte dérobée susceptible d’être exploitée à des fins d’espionnage.

Malheureusement, ces efforts restent limités. La suppression de leurs applications du Play Store, sans oublier l’interdiction dans d’autres pays occidentaux, laisse leurs utilisateurs sans possibilité de mise à jour ou de téléchargement via ces plateformes. Des solutions de contournement sont certes proposées, comme le téléchargement direct depuis le site de Kaspersky ou via des magasins d’applications alternatifs, mais ces dernières présentent des risques de sécurité non négligeables.

L’impact de ce bannissement sur l’écosystème de la cybersécurité

Kaspersky étant l’un des leaders mondiaux de la cybersécurité, son absence des plateformes occidentales présente une menace sérieuse pour la protection antivirus des millions d’utilisateurs qui arboraient leur emblème. Ce vide est d’autant plus alarmant que de nombreuses entreprises et institutions publiques, notamment en Europe, s’appuient sur ces solutions pour sécuriser leurs infrastructures essentielles.

Par ailleurs, ce bannissement peut avoir des retombées plus larges et inciter d’autres pays à restreindre l’accès aux produits de sécurité des entreprises soupçonnées d’être liées à des gouvernements controversés. Cette perspective invite à une fragmentation du marché mondial de la cybersécurité entre les pays qui continuent de se fier aux solutions russes et ceux qui se tournent vers d’autres alternatives, notamment occidentales.

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