par Après deux mandats électoraux caractérisés par d’importantes transformations et une gestion vigoureusement débattue, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé qu’elle ne briguera pas un troisième mandat. Dans son entretien avec Le Monde paru en novembre 2024, elle a affirmé son soutien à son successeur potentiel, Rémi Féraud, tout en révélant que la capitale française est confrontée à une dette de plus en plus lourde. En dépit des critiques, Hidalgo reste ferme sur sa vision de l’avenir de Paris.
Hidalgo passe le flambeau : Féraud, le prochain candidat ?
Après une décennie à la mairie de la Ville Lumière, Anne Hidalgo fait place à des visages nouveaux. Parmi eux, Rémi Féraud, président du groupe Paris en commun, dont elle a souligné l’intégrité, la stabilité, et le pouvoir fédératif. Cependant, la compétition pour le poste de maire en 2026 s’annonce intense avec Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint d’Hidalgo, également sur les rangs.
Cette transmission de pouvoir intervient après une performance décevante d’Hidalgo lors de l’élection présidentielle de 2022, où elle a récolté seulement 1,7% des voix. Cependant, malgré son impopularité marquée – 68% des Parisiens ont une mauvaise opinion d’elle – Hidalgo reste convaincue du travail accompli durant son mandat et de l’avenir de Paris.
Le poids économique du leadership d’Hidalgo
Hidalgo laissera une dette monumentale à son successeur. La dette de Paris a augmenté de manière alarmante au courant de ses deux mandats, atteignant les 8,8 milliards d’euros en 2024. Bien que la maire affirme que les comptes sont équilibrés et validés par les agences de notation, les critiques s’accumulent en contresens. Beaucoup d’entre elles pointent du doigt les investissements massifs dans la transition écologique, un manque apparent de rationalité et de transparence dans les coûts, ainsi que l’augmentation du nombre de fonctionnaires.
Rachida Dati, parmi d’autres, accuse Hidalgo d’une gestion budgétaire « irresponsable ». Ces critiques sont corroborées par un sondage récent d’Ipsos, où Gabriel Attal est favori pour remporter les élections municipales de 2026. Le combat politique qui s’annonce pour Paris en 2026 est fascinant et met en évidence les retombées économiques controversées de la gouvernance de Hidalgo.
