Impacts écologiques et humains considérables de la mode rapide
La mode rapide, les consommateurs français en sont friands. En effet, selon les résultats d’une étude menée par l’association des Amis de la Terre, chaque citoyen tricolore ferait l’acquisition de plus de 40 nouveaux habits et 4 paires de chaussures par an. Cependant, derrière ces chiffres se cache une problématique environnementale majeure.
Les dangers environnementaux de la production textile
Ces résultats révèlent une consommation à outrance, favorisée par des coûts accessibles et une stratégie marketing agressive. Or, cette surconsommation a un coût environnemental non négligeable. En effet, de la production à la teinture des textiles, le processus consomme une énergie massive et implique l’utilisation de produits chimiques lourds. Cela se traduit par des rejets polluants, affectant l’air, les sols, les eaux et contribuant à l’accroissement des microplastiques dans les océans chaque année. Selon les experts, la production de textiles synthétiques engendrerait entre 0,2 et 0,5 million de tonnes de microplastiques par an dans les mers du monde entier.
L’impact du transport sur les émissions de gaz à effet de serre
En outre, le transport des vêtements produit une importante quantité d’émissions de gaz à effet de serre, d’autant plus lorsqu’il est effectué par avion. Pour illustrer ce propos, un exemple chiffré fourni par l’ADEME est évocateur: le transport aérien d’un t-shirt produit au Bangladesh génère 14 fois plus de gaz à effet de serre que s’il était transporté par bateau. Par ailleurs, la vente en ligne, facilitant les achats impulsifs, est loin d’être innocente. Selon les estimations, elle génèrerait environ 5,6 millions de tonnes de CO2 chaque année en Europe.