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Le scandale des airbags Takata, l’un des plus retentissants de l’histoire automobile, continue de faire des vagues à l’échelle mondiale. Suite à un tragique accident à Reims, Citroën a décidé de frapper un grand coup en immobilisant des milliers de véhicules, mettant en lumière des failles graves dans la gouvernance industrielle. Avec près de 100 millions de véhicules rappelés globalement, le coût lié à ces airbags défectueux ne se compte plus seulement en numéraire mais aussi en termes de réputation et de confiance dans l’industrie automobile.
Le rappel, un coût logistique hors norme
Rappeler en masse des véhicules affectés par les airbags défectueux n’est pas un simple échange mécanique. Cela sous-entend une réorganisation titanesque de toute la chaîne après-vente. Chaque constructeur doit comptabiliser et suivre de manière précise les véhicules concernés, stocker et distribuer les nouvelles pièces, tout en prenant soin des besoins de mobilité des clients affectés.
Dans le récent cas impliquant Citroën, une mesure sévère de “stop drive” a été appliquée, requ