par Les données récentes révèlent une évolution favorable des dépenses obligatoires des ménages français. En moyenne, les familles ont déboursé 1.133 euros par mois en 2023 pour leurs dépenses fixes, que sont le logement, les assurances et les frais de transport, soit une réduction de 62 euros par rapport à l’année précédente. Ces dépenses représentent désormais 35% des revenus moyens disponibles.
Une détente notable dans le secteur immobilier
Le logement, qui constitue la plus grosse part des dépenses des ménages, a connu une baisse salutaire. Grâce à un ralentissement des transactions et une diminution des taux de crédit immobilier, les dépenses mensuelles ont chuté de 680 à 642 euros selon l’enquête réalisée par LesFurets et mentionnée par le Parisien. Toutefois, cette diminution est également attribuable à une baisse du nombre de nouveaux crédits immobiliers accordés, dans un marché qui reste bloqué. Le taux de détention des crédits immobiliers est tombé à 29,6%, un signe supplémentaire de l’assoupissement du secteur.
Les coûts des assurances et carburants suivent le mouvement
Le budget alloué aux carburants est également en régression, de 132 à 119 euros en moyenne, malgré les variations du prix à la pompe. Cela correspond à une période d’étude durant laquelle le prix du baril de Brent restait bas, aux environs de 80 dollars voire moins. Toutefois, [le coût du carburant a depuis fortement remonté](https://www.economiematin.fr/carburant-prix-france-mardi-14-mai-2024), éclipsant cette embellie temporaire. Par ailleurs, le coût moyen des assurances auto a également reculé, passant de 91 à 85 euros, surtout dû à la baisse de la valeur des véhicules et à un passage des assurances tous risques vers des formules au tiers, moins coûteuses mais également moins protectrices.
Nouvelles dynamiques régionales
La baisse des dépenses fixes des ménages a également provoqué un redéploiement des dynamiques économiques régionales. Ainsi, bien que l’Île-de-France demeure une des régions où les dépenses fixes restent élevées, avec une moyenne de 1138 euros par mois, elle n’est plus la région la plus onéreuse de France. Cette “récompense” revient désormais au Grand Est, où ces dépenses atteignent 1308 euros par mois, suivie de l’Auvergne-Rhône-Alpes et de la Nouvelle-Aquitaine. Dans ces trois régions, les dépenses fixes représentent plus de 35% du revenu mensuel moyen.
Cet article est basé sur une étude de [LesFurets](https://www.lesfurets.com) publiée sur [Le Parisien](https://www.leparisien.fr/economie/62-euros-de-depenses-contraintes-en-moins-par-mois-les-francais-retrouvent-un-peu-dair-14-05-2024-6XVAEAYWVJDFFK2JMVFMYQOHMY.php?xtor=AD-366&fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTAAAR2znM1AVexXxjYXSWa5STGg0tzaBzghqdfnVR7mIJGXJCI7zuIF-950K_g_aem_AS0Vr4whe-hcrMnXqXaHdVx2LNPe7ghd6B38tX0YZW9YTkMPTggbPn5h8luAmx4m9M_usP8eQDiPqkMBCNKAf3Aa).
