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Une hausse marquée de la TVA sur les bouteilles d’eau en plastique
Le projet de loi adopté par les sénateurs le 28 novembre 2024 affiche une volonté claire de modifier les habitudes de consommation : l’augmentation de la TVA sur les bouteilles d’eau en plastique de 5,5 % à 20 % constitue une mesure radical pour favoriser l’[eau du robinet](https://www.economiematin.fr/eau-grande-oubliee-economies-energie-marlier). Cela fait suite aux récentes [révélations impliquant Nestlé Waters](https://www.economiematin.fr/san-pellegrino-perrier-remaniement-eaux-nestle) soupçonné d’avoir recours à des méthodes de purification interdites. Ce scandale a ébranlé la confiance des consommateurs dans l’eau minérale.
Ce changement fiscal est une incitation forte vers un choix écologique. N’oublions pas qu’un litre d’eau du robinet génère 2 023 fois moins d’empreinte carbone qu’un litre d’eau embouteillé. Par ailleurs, cette mesure fiscale, pourrait rapporter entre 150 et 300 millions d’euros de recettes additionnelles pour l’État.
Usage anticipé des recettes :
Reduction du déficit public : environ 5 % des revenus
Rénovation scolaire (via des fonds verts) : 100 millions d’euros
Développement durable : 37 millions d’euros
Quelles conséquences peuvent attendre consommateurs et industriels ?
Les principaux concernés par cette nouvelle réglementation seront les ménages, plus précisément les classes moyennes et supérieures, grands consommateurs d’eau en bouteille. Côté entreprises, la hausse de la TVA est un autre défi à surmonter, s’ajoutant aux controverses et à la compétition intense du secteur. Cependant, ces nouvelles contraintes pourraient accélérer leur transition vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement, comme l’élimination des plastiques à usage unique.
Alors que pour certains sénateurs, l’augmentation de la TVA est un message fort [pour l’écologie](https://www.publicsenat.fr/actualites/environnement/scandale-des-eaux-minerales-le-senat-augmente-le-taux-de-tva-de-55-a-20-sur-leau-en-bouteille-plastique), les opinions demeurent divergentes parmi consommateurs et entreprises. A présent, c’est au gouvernement de jouer et, grâce à l’article 49.3, de décider du futur de cet amendement.
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