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Chaque année, la grande distribution et ses fournisseurs se lancent dans un cycle intense de négociations pour déterminer les prix des produits alimentaires qui figureront sur les rayons des supermarchés. En effet, de décembre à mars, se joue l’avenir des prix des courses pour l’année à venir. Ces échanges, parfois tendus, influencent directement le pouvoir d’achat des consommateurs, une question cruciale à l’heure où l’inflation pèse lourdement sur les ménages.
Les tensions autour des négociations des prix alimentaires
La période de janvier est souvent le théâtre d’affrontements entre la grande distribution et les industriels. Les grandes surfaces ont pour mission de maintenir des prix attractifs pour leurs clients tout en préservant leurs marges financières. En revanche, les industriels, confrontés à une hausse des coûts de production, ne cessent de demander des augmentations de prix. Cette année, les négociations se révèlent particulièrement compliquées. Des multinationales de l’agroalimentaire sont montrées du doigt pour avoir proposé des hausses significatives de l’ordre de 6 à 8%.
Thierry Cot
