Sursis sur la hausse de la facture d’électricité ; un répit pour les consommateurs
Apaisement socio-économique : Pas d’augmentation du tarif d’électricité en 2024
Le gouvernement français a décidé de geler la hausse de la facture d’électricité qui était prévue pour le 1er août 2024. Cette augmentation du prix via le Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics de Distribution d’Électricité (TURPE) aurait entraîné une nécessaire revalorisation des coûts de l’électricité pour près de 22 millions de foyers et sociétés (source). La mesure a été prise dans un contexte particulier marqué par des tensions sociales et économiques liées à l’évolution des prix de l’énergie.
Le régulateur a indiqué que le ministre en charge de l’Energie ne compte pas rendre publiques les délibérations relatives à l’évolution du TURPE, octroyant ainsi au gouvernement un délai de deux mois pour reconsidérer cette hausse. Cet ajustement de tarif, qui devait s’élever à +4,80% pour le distributeur Enedis, est maintenant vu comme une tentative pour atténuer les pressions autour de l’augmentation persistante des coûts de l’énergie.
Regard vers l’avenir : des prévisions de réduction des coûts en 2025
Partiellement financée par les fournisseurs d’électricité, la composante réseau, qui correspond à environ un tiers de la facture d’électricité, concerne les gestionnaires des réseaux de transport et de distribution d’électricité, en l’occurrence RTE et Enedis. En mettant de côté cette hausse, le gouvernement empêche une nouvelle augmentation en 2024 après l’enchérissement de près de 10% enregistré en février 2024, suite à la levée du bouclier tarifaire sur l’énergie.
Précédemment, en février, Bruno le Maire, ministre de l’Economie, avait déclaré qu’il n’y aurait pas d’autre augmentation de la part de l’accise, une taxe gouvernementale, pour le reste de l’année 2024, après avoir déjà réduit cette taxe fin 2021 pour aider les consommateurs pendant la crise énergétique. De plus, il avait prédit une diminution des factures d’électricité de 10 à 15% d’ici février 2025, due à une forte diminution des prix sur les marchés en gros. Une étincelle d’espoir pour les consommateurs en ces temps incertains.