3 décembre 2024

Immobilier : les Bretons s’insurgent contre le site « Ma Deuxième Maison »

« Ma Deuxième Maison » : un acteur majeur du financement immobilier qui fait débat en Bretagne

Du financement immobilier à l’accusation de provocation

« Ma Deuxième Maison », initiative portée par la Caisse d’Épargne, se dessine comme un protagoniste clé du secteur financier immobilier qui offre des conseils et suggestions sur l’achat de résidences secondaires. Cependant, cette démarche a rencontré un écueil en Bretagne où l’impact de la crise immobilière est intense et les résidences secondaires sont devenues un enjeu social.

L’Union Démocratique Bretonne (UDB) n’a pas tardé à réagir, qualifiant cette initiative de « provocante », accusant la plateforme de minimiser la difficulté à se loger des citoyens bretons. Le parti écologiste breton appelle à résoudre ce problème en exigeant la fermeture de ce site.

Situation critique du logement en Bretagne et propositions de solutions

En Bretagne, l’explosion des prix du a href= »https://www.economiematin.fr/immobilier-paris-prix-baisse-vente-marche »>logement a suscité une frénésie de résidences secondaires, et détérioré l’accessibilité au marché pour de nombreux habitants. À titre d’illustration, 20% des habitations à Lorient et jusqu’à 55% à Groix sont des résidences secondaires. Pour le député écologiste Damien Girard, un acteur essentiel dans ce dialogue, l’achat et l’utilisation immodérée de résidences secondaires creusent davantage la crise du logement.

Dans un élan à la résolution de ce problème, le député de Lorient a proposé une augmentation des taxes d’habitation sur les résidences secondaires comme mesure correctrice. Selon lui, il faudrait forcer leur mise en location pour combler le déficit de logement évident. Une interview avec Ouest-France détaille sa position par le biais des chiffres de la circonscription de Lorient.

Manœuvres contre la spéculation immobilière

Sous le parrainage de l’UDB, une pétition en ligne a été lancée pour fermer « Ma Deuxième Maison », symbolisant une résistance à la spéculation immobilière. Conseillers locaux et organisations associatives ont joint leur force à cette cause, avec une série d’initiatives prévues visant à sensibiliser le grand public aux problèmes immobiliers sur le terrain breton. Le combat commence donc sur le front numérique, avec l’espoir d’une répercussion tangible pour le peuple breton.

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