Danger imminent sur l’air aux JO de Paris : le cri d’alarme de l’association Respire
Une qualité de l’air dégradée aux abords des sites olympiques
L’association environnementale Respire vient de lancer une alerte inquiétante relative à la qualité de l’air autour des emplacements des épreuves sportives programmées pour les Jeux Olympiques à Paris. Selon une étude commanditée par cette organisation, les niveaux de dioxyde d’azote (NO2) et de particules fines (PM10) dans ces zones excèdent largement ceux recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ces sites sont majoritairement situés à proximité de routes à grande circulation, propices à des pics de pollution.
Cette situation risque de peser sur les sportifs et les spectateurs. Le Directeur Général de Respire, Tony Renucci, a attiré l’attention sur le risque sanitaire potentiel pour ce public, notamment pour les enfants et les individus ayant une santé fragile. Face à ces éléments, l’inquiétude est grandissante.
Niveaux de pollution préoccupants sur plusieurs sites olympiques
L’alerte est particulièrement d’actualité pour certaines zones de compétition. Le Stade de France à Saint-Denis pointe en tête des lieux les plus pollués, avec un niveau de NO2 atteignant 43,25 µg/m³, soit une concentration quatre fois supérieure au seuil recommandé par l’OMS. Le parcours du marathon de Paris fait également partie des emplacements préoccupants. D’autres lieux de compétition, comme le stade de tennis de Roland-Garros ou certains stades, sont pareillement classifiés comme zones rouges, synonymes de danger, selon les critères de Respire.
Les sites moins urbanisés, comme ceux réservés au golf et au VTT, présentent cependant des taux d’émissions de NO2 plus acceptables, autour de 9,31 µg/m³. Pour aider à la prise de conscience collective, l’association met à disposition une carte interactive renseignant en temps réel les niveaux de pollution sur les différents sites des Jeux Olympiques à Paris.