La Garantie Visale : qu’est-ce que c’est ?
Lancée en 2018 par le gouvernement et Action Logement, la Garantie Visale répond au problème du garant, requis dans la majorité des cas pour la location d’un appartement. Au lieu que ce soient les parents ou des proches, c’est tout simplement l’État et Action Logement qui deviennent garants.
Naturellement, des conditions de ressources, d’âge et de type de contrat sont requises. Mais rien d’impossible : 882.000 baux ont été signés depuis le lancement de ce dispositif. Car celui-ci rassure : la Garantie Visale couvre jusqu’à 36 mois de loyers et charges impayés dans le privé. Et dans le secteur social, ce sont malgré tout 9 mois de garanties qui sont ainsi obtenus.
Le gouvernement veut élargir la « caution gratuite »
Autre avantage du système : il est totalement gratuit. Loin d’être un détail, surtout car il se destine aux ménages les plus modestes. Ces derniers ne peuvent en effet pas présenter un dossier rassurant, et se voient refuser la location. Dans les zones tendues, notamment, les bailleurs vont privilégier les dossiers présentant les meilleures garanties. Comme ils sont nombreux, le bailleur n’a généralement que l’embarras du choix.
Le succès de la Garantie Visale, et son utilité, ont donc poussé le gouvernement à annoncer la bonne nouvelle. Dans le cadre du Conseil National de la Refondation (CNR) Logement, dont le résultat des travaux a été dévoilé le 5 juin 2023, la Garantie Visale va voir son éligibilité être étendue. Le nombre de ménages qui pourront en bénéficier devrait grimper en flèche.
Le détail des nouvelles conditions n’a pas été précisé, mais l’exécutif a un objectif. Augmenter de 133% les baux signés grâce à une Garantie Visale. Et ce entre 2023 et 2027. De fait, ce seraient près de 2 millions de ménages qui utiliseront, à terme, ce dispositif d’aide à la location.