Des mouvements importants ont eu lieu sur les marchés financiers cette semaine, avec des variations aussi bien sur le marché synthétique que sur les taux d’intérêt des emprunts d’État. Les performances économiques dans différents pays ont également présenté des différences majeures. Cette analyse hebdomadaire donnera un aperçu plus détaillé de ce qui s’est passé.

Des développements significatifs aux États-Unis et en Angleterre

L’économie américaine montre des signes d’activité solide, avec une diminution sans surprise du taux de la Réserve Fédérale (Fed), qui se situait à 4,75%. Il convient de noter que les anticipations de marché continuent de monter suite à l’élection de Donald Trump, qui a promis une politique économique agressive. L’indice ISM des services a dépassé les prévisions, tandis que le coût unitaire du travail a augmenté de 1.9% (annualisé) au troisième trimestre. Par ailleurs, les salaires ont augmenté de 4,2%, une croissance partiellement équilibrée par des gains de productivité (~2,2%).

De l’autre côté de l’Atlantique, la banque d’Angleterre a suivi le mouvement en diminuant son taux de 25 pdb à 4.75%. Elle a également mis l’accent sur l’incertitude économique tout en augmentant sa prévision d’inflation. On s’attend à ce que l’inflation reste supérieure à 2% pendant les deux prochaines années.

Éclaircissements économiques en Eurozone et en Chine

L’eurozone, quant à elle, a montré des signes encourageants avec une augmentation inattendue des ventes au détail, en hausse de 2,9% en volume sur l’année. L’augmentation a été particulièrement marquée en France, en Allemagne et en Espagne. Cependant, l’économie française a également montré des signes de faiblesse avec une diminution continue de l’emploi salarié privé au T3 et une décélération de la hausse des salaires, maintenant autour de 3% par an.

En Chine, face aux difficultés financières de certaines villes, les autorités ont annoncé un plan de soutien de 10 milliards de yuan (1,4 milliard de dollars) pour aider les autorités locales à refinancer leur dette. Ce soutien supplémentaire est une tentative de stabiliser l’économie et de maintenir la croissance.

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