Le secteur éolien en France : un rôle insignifiant dans la lutte contre le réchauffement climatique ?
Selon certaines études menées par des ingénieurs, l’énergie éolienne jouerait un rôle minime dans le combat contre le réchauffement climatique en France. Par ailleurs, le pays bénéficie déjà de sources d’énergie à faibles émissions de CO2 – principalement l’énergie nucléaire et hydraulique.
L’impact environnemental et social de l’énergie éolienne
Le déploiement de l’énergie éolienne n’est pas sans conséquence. Les effets négatifs de cette source d’énergie concernent surtout les paysages, la biodiversité, et la cohésion sociale. Les parcs éoliens peuvent engendrer une détérioration visuelle des paysages et perturber la faune environnante. Par ailleurs, les divisions qu’ils peuvent instiguer au sein des communautés locales nuiraient à l’harmonie sociale.
Les dépenses engendrées par l’énergie éolienne
Le coût économique de l’énergie éolienne est également pointé du doigt. L’installation de ces infrastructures engendre des frais considérables liés à la gestion de leur intermittence et à l’expansion du réseau électrique. Les estimations de ces coûts se chiffrent à plusieurs centaines de milliards d’euros.
Les investissements alternatifs à l’énergie éolienne
Face à cette situation, le collectif d’ingénieurs appelle à orienter les investissements vers d’autres moyens d’agir contre le réchauffement climatique, tels que les transports, la rénovation thermique des bâtiments ou encore l’utilisation de sources de chaleur renouvelable. Selon eux, ces investissements seraient plus efficaces et auraient un impact plus prononcé.
Un appel à moratoire sur le développement de l’éolien
Les ingénieurs demandent ainsi un moratoire immédiat sur l’implantation de nouvelles éoliennes. Ils invitent aussi à une analyse approfondie des énergies renouvelables par un comité d’experts indépendants. Ils souhaitent établir clairement et objectivement l’importance et l’utilisation de chaque source d’énergie dans la lutte contre le réchauffement climatique.