21 novembre 2024

Malgré tout, l’économie française devrait tenir le choc cette année

Une croissance modérée pour l’économie française prévue par l’Insee pour 2024, malgré un contexte politique complexe

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En dépit d’un climat politique houleux, avec notamment la dissolution de l’Assemblée nationale, l’Insee prédit une croissance économique stable pour l’année 2024, s’alignant sur les chiffres de 2023 avec **une croissance de 1,1%**.

Une croissance économique sous haute tension politique

Alors que la France traverse une période politique tendue marquée par l’incertitude du gouvernement Attal et une Assemblée nationale divisée, l’Insee voit malgré tout des motifs d’optimisme. Cette vision optimiste est soutenue par une « bulle d’optimisme » propre aux moments électoraux, même si cette incertitude peut freiner les décisions d’investissement entreprises.

Quant au pouvoir d’achat des Français, les indicateurs sont mixtes. L’inflation chute, **atteignant 2,1%, contre 4,5% auparavant**, se rapprochant de l’objectif de la Banque centrale européenne (2%). Cette baisse est principalement attribuée à une stabilisation des prix alimentaires et agricoles.

L’économie française bénéficie d’un rebond de la consommation

Malgré une diminution des revenus réels des travailleurs, l’année 2024 devrait voir une légère hausse de la consommation des ménages. En effet, l’Insee prévoit une augmentation de 1,3% contre 0,9% en 2023, pouvant ainsi contribuer à la croissance économique.

Cependant, l’investissement des entreprises, essentiel pour une croissance durable, est en berne. En cause, la guerre en Ukraine a conduit à **un retrait massif des dépenses d’investissement des entreprises**, exacerbé par la hausse des prix de l’énergie et le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne.

Enfin, s’il est vrai que l’anticipation des Jeux Olympiques de 2024 a stimulé l’économie, leur impact sur la croissance annuelle reste estimé à 0,1 point du PIB seulement. En effet, l’Insee rappelle que « les constructions nécessaires aux Jeux sont derrière nous ».

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