9 novembre 2024

Peugeot, Fiat… les voitures électriques bientôt moins chères ?

L’accord qui a éété annoncé le 21 novembre 2023 mobilise deux groupes très connus. D’un côté, Stellantis, né de la fusion entre les groupes PSA et Fiat Chrysler Automobiles (FCA), est devenu lors de sa création un des grands constructeurs mondiaux. Avec une présence dans plus de 130 pays et une gamme de marques emblématiques telles que Peugeot, Citroën, Jeep, et Fiat, Stellantis se positionne comme un leader innovant dans le secteur.

De l'autre, CATL (Contemporary Amperex Technology Co. Limited), basé en Chine, est le plus grand fournisseur mondial de batteries pour véhicules électriques. Réputé pour son innovation et sa capacité de production massive, CATL est un acteur clé dans la transition énergétique.

Des batteries LFP moins chères pour les voitures électriques Stellantis ?

L'accord signé entre Stellantis et CATL porte sur l'approvisionnement en cellules et modules de batteries Lithium Fer Phosphate (LFP) pour les véhicules électriques de Stellantis en Europe. Cette collaboration envisage la création d'une coentreprise dédiée à la production de ces batteries.

Selon Carlos Tavares, PDG de Stellantis, « ce partenariat entre nos marques emblématiques et CATL, leader de l'industrie dans ce secteur, nous permettra de proposer une technologie de batterie innovante et accessible à nos clients tout en nous aidant à atteindre la neutralité carbone d'ici 2038 ».

La technologie LFP : des batteries plus durables et moins chères

La technologie LFP (Lithium Fer Phosphate) a fortement changé la donne dans le secteur des batteries, et notamment pour les voitures électriques. Elle se distingue par son coût inférieur et sa stabilité thermique supérieure, sans compter l’absence de matériaux critiqués comme le Cobalt, dont les conditions d’extraction sont régulièrement pointées du doigt.

Cette technologie permettra à Stellantis de proposer des véhicules électriques plus abordables, comme la nouvelle Citroën C3 électrique, annoncée à un prix de départ de 23.300 euros avec une autonomie de 320 km. De quoi permettre à Stellantis d’atteindre plus rapidement son objectif de 100% des ventes en motorisation électrique à l’horizon de 2030. Soit 5 ans avant l’interdiction des voitures neuves thermiques décidée par l’Union européenne.

Article initialement publié sur EconomieMatin :

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