par Le prélèvement à la source (PAS) est une méthode moderne de collecte de l'impôt sur le revenu. Contrairement au système traditionnel où l'impôt est payé l'année suivant la perception des revenus, le PAS permet une collecte mensuelle, directement à la source.
Chaque mois, une partie de votre salaire ou de votre pension est prélevée pour couvrir votre impôt sur le revenu. Cette méthode offre une meilleure adaptation de l'impôt aux variations de revenus, évitant ainsi les régularisations massives en fin d'année. Et, de toute manière, Bercy rembourse le trop-perçu et réclame le reste à payer, selon les cas. Les contribuables ne payent pas plus ou moins d’impôt sur le revenu avec ce système.
Septembre 2023 : un actualisation du taux
Puisque les revenus des ménages évoluent, le prélèvement à la source s’adapte régulièrement. Après la campagne de déclaration des revenus 2022, c’est au tour de l’actualisation du taux du PAS de changer.
En effet, dès septembre 2023, les taux personnalisés, recalculés en fonction des revenus de 2022, seront mis en application. Les contribuables devront donc vérifier si le nouveau taux est cohérent avec leurs revenus… et surtout s’attendre à des prélèvements automatiques plus ou moins élevés, ce qui peut créer des surprises sur le compte bancaire.
L'importance de l'ajustement du taux du prélèvement à la source
La flexibilité est l'un des principaux avantages du PAS. Si vos revenus connaissent des fluctuations, il est essentiel d'ajuster votre taux de prélèvement à la source. Pour ce faire, il suffit de se rendre sur le site des impôts et d'accéder à votre espace personnel.
Après avoir renseigné les modifications nécessaires, un mail de confirmation vous sera envoyé. Les organismes collecteurs, tels que votre employeur ou votre caisse de retraite, seront alors informés du nouveau taux, qui sera pris en compte dans un délai de 1 à 3 mois.
Conséquences pour les contribuables
L'ajustement du taux de prélèvement est une étape cruciale pour tout contribuable. Une actualisation adéquate permet d'éviter des surprises désagréables en fin d'année. Si, par exemple, vos revenus augmentent significativement et que votre taux n'est pas ajusté en conséquence, vous pourriez vous retrouver avec un montant d'impôt restant dû plus élevé que prévu.
À l'inverse, si vos revenus diminuent, un taux non ajusté pourrait entraîner un prélèvement excessif qui sera remboursé l’année suivante mais peut être problématique en cours d’année pour le budget du ménage.
Article initialement publié sur EconomieMatin :
