La prime de Noël est destinée aux bénéficiaires de prestations telles que l'allocation spécifique de solidarité (ASS), l'allocation équivalent retraite (AER), la prime forfaitaire mensuelle de reprise d'activité, et surtout le revenu de solidarité active (RSA), à condition que les ressources du foyer ne dépassent pas le montant du RSA socle.
Cette année, le versement aura lieu le 15 décembre 2023 pour les bénéficiaires de certains minima sociaux. Pour « certains »… car d’autres devront attendre la nouvelle année pour toucher les sommes qui leurs sont dues. Pourquoi certains la reçoivent-ils plus tard que d'autres ? Quels sont les critères qui influencent cette décision ?
La date d’ouverture des droits : un détail important pour la Prime de Noël
Si la règle est celle de verser la Prime de Noël avant le jour de Noël, les bénéficiaires ne sont pas tous logés à la même enseigne. La raison ? Les temps de traitement administratif du dossier. Ainsi, les bénéficiaires qui ont ouvert leurs droits en décembre 2023 ne recevront cette aide qu'en janvier 2024.
Très précisément, il s’agit des bénéficiaires de l’ASS, de l’AER ou du RSA qui ont ouvert leurs droits en décembre 2023 qui seront concernés par ce retard de versement. Les Caisses d’allocations familiales (CAF), la Mutualité sociale agricole (MSA) ou encore Pôle emploi, qui versent la Prime de Noël, nécessitent en effet un peu de temps pour vérifier l’éligibilité des ménages. Il leur serait impossible de traiter tous les dossiers avant le 15 décembre 2023… et dont ils sont contraints de reporter le versement. Mais pas d’inquiétude : malgré le retard, les sommes seront bel-et-bien versées.
Aides sociales : quels montants pour la Prime de Noël 2023 ?
Le montant de la prime de Noël reste inchangé cette année, s'élevant à 152,45 euros pour une personne seule. Pour les bénéficiaires du RSA, ce montant peut être majoré en fonction de la composition du foyer. Par exemple, un couple sans enfant recevra 228,67 euros, tandis qu'une famille monoparentale avec deux enfants percevra 274,41 euros.
Cette année, une nouveauté vient s’ajouter à ces montants : les familles monoparentales précaires recevront, en plus de la prime de Noël, une somme supplémentaire variant entre 115 et 200 euros.
Article initialement publié sur EconomieMatin :