L’influence en ligne : l’UE lève le voile sur l’absence de transparence des partenariats rémunérés
Le manque de transparence des influenceurs : un problème européen
L’Europe s’efforce de pousser les influenceurs vers plus de transparence. La Commission européenne, soutenue par 22 États membres, a révélé la tendance généralisée des influenceurs à dissimuler leurs collaborations rémunérées. Sur les 576 profils explorés, pas moins de 97% publient du contenu commercial, mais seulement 20% de ces derniers le déclarent clairement. TikTok, Facebook, Snapchat, Twitch… Le flou persiste quel que soit le réseau social. Les sphères touchées par ces pratiques incertaines comprennent l’alimentation malsaine, les jeux d’argent, l’alcool, et bien d’autres.
L’Europe ne prend pas ces conclusions à la légère. Les influenceurs qui ne jouent pas le jeu de la transparence encourent désormais des amendes grimptant jusqu’à 300.000 euros et même des peines de prison pouvant s’étaler sur deux ans. Sur les 576 influenceurs passés au crible par l’Union européenne, 360 sont susceptibles d’être sanctionnés et 119 auraient fait la promotion d’ « activités malsaines ou nuisibles ».
La nécessité de réguler l’influence pour une consommation responsable
Un manuel de bonnes pratiques est en cours de conception, le but étant d’encourager les influenceurs vers une diffusion plus éthique. Des figures telles que Poupette Kenze, mentionnées dans les rapports de l’UE, témoignent du défi de garantir la transparence à propos de leurs collaborations commerciales. Avec une audience jeune de plus en plus susceptible d’être influencée par ces créateurs de contenu, il est vital de questionner l’impact de leurs suggestions. La nécessité de réguler ces actions se trouve justifiée devant les tendances d’achat des nouvelles générations.
En [France](https://www.20minutes.fr/tempo/style/4050918-20230831-food-mode-beaute-reseaux-sociaux-plus-plus-souvent-origine-achats-jeunes#:~:text=Les%20r%C3%A9seaux%20sociaux%2C%20un%20nouveau%20terrain%20d’achat&text=Pr%C3%A8s%20de%20quatre%20consommateurs%20fran%C3%A7ais%20sur%20dix%20(37%20%25)%20affirment,%C3%A0%2086%20%25%20chez%20les%20mill%C3%A9niaux.), plus de 37% des consommateurs ont précédemment effectué un achat après avoir vu un produit sur les réseaux sociaux, un taux qui bondit à 61% pour la génération Z et à 86% pour les millennials. Et presque un tiers des jeunes Français débutent leurs courses directement sur ces plateformes. L’objectif de l’UE est clair : remettre de l’éthique et de la clarté au sein des réseaux sociaux pour ne pas ébranler la confiance des consommateurs.