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Le monde de l’audiovisuel public en France a récemment été le théâtre de débats houleux autour de la proposition de loi visant à créer une holding baptisée « France Médias ». Ce projet, portant la signature de la ministre de la Culture, Rachida Dati, a été rapidement écarté avant même son examen détaillé à l’Assemblée nationale. À travers cette réforme, c’est l’avenir de plusieurs institutions clés – France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA – qui était en jeu.
Une réforme avortée par une union inattendue à l’Assemblée nationale
La proposition de loi, bien que soutenue en première lecture par le Sénat, n’aura pas résisté au choc du vote d’une motion de rejet préalable à l’Assemblée. Surprise, ce vote a été appuyé par une coalition inhabituelle composée non seulement des députés écologistes, mais aussi de toute la gauche et de 16 députés du Rassemblement national, une alliance qui a joué un rôle déterminant dans cet échec souligné par