Les Français s’éloignent des buralistes : Une réalité financière inquiétante
Une étude récente révèle que près de 40% des ventes de cigarettes reconnues en France n’impliquaient pas les traditionnels points de vente. Cependant, la source de ces achats hors réseau diffère entre Le marché noir et l’importation autorisée. Qu’est-ce que cela signifie pour l’économie française ?
Disparités régionales et coût pour l’État
Selon l’étude Empty Pack Survey datant d’avril 2024, certaines régions comme la Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Nouvelle-Aquitaine sont plus sujette à cette pratique d’achats hors réseau, atteignant des pourcentages supérieurs à 41% de l’ensemble des transactions.
Plus préoccupant encore, cette situation représente une perte fiscale estimée à 5 milliards d’euros par an pour le gouvernement. Un coût qui risque d’augmenter avec les récentes hausses de prix sur le tabac, poussant davantage de consommateurs à contourner le réseau de buralistes.
Les lois d’importation mettent-elles de l’huile sur le feu ?
La récente opération « Colbert II », qui a entraîné l’arrestation de trafiquants de tabac avec une récolte record de 27 tonnes, indique une forte pression des autorités contre ces pratiques. Cependant, l’évolution de la législation en matière d’importation peut déboucher sur un accroissement du phénomène.
En effet, la France qui limitait fortement les importations de tabac en provenance de l’UE a finalement aligné sa politique à celle de l’Union, nettement moins stricte. Depuis avril 2024, aucune limite d’importation de cigarettes n’est imposée, laissant aux douaniers la difficile tâche de distinguer le consommateur du revendeur. Cette libéralisation pourrait encourager encore plus d’achats hors réseau.