Controverse sur une facture mobile, Anne Hidalgo, la maire de Paris, s’est fendue d’une note impressionnante après une visite en Polynésie française. Bien que l’itinérance soit majoritairement abolie au sein de l’Union européenne, il est crucial de savoir que cette norme ne s’applique pas partout dans le monde. On peut aisément tomber dans le piège, comme l’a fait Anne Hidalgo lors de son déplacement de fin 2023 à Tahiti pour une mission double : vérifier les installations pour les épreuves du surf des JO 2024 et rendre visite à sa fille. Cette aventure a coûté environ 90 000 euros, dont 30 000 pour des frais de téléphonie.
Impact de la facture Hidalgo
Le coût de ce voyage a soulevé de nombreuses polémiques notamment à cause de la dépense consacrée au téléphone. Un simple contrôle de l’adéquation entre l’abonnement métropolitain de la maire et les conditions de téléphonie en Polynésie française aurait pu faire économiser une somme non négligeable. En effet, malgré son appartenance à la France, la Polynésie n’est pas incluse dans les forfaits ordinaires proposés par les opérateurs métropolitains et les prix appliqués à la data mobile y sont exorbitants. Nul doute que cette facture a laissé un goût amer aux Parisiens, et pourrait se transformer en cadeau pour l’opposition parisienne. Le sentiment d’une gestion laxiste des finances publiques par Anne Hidalgo est renforcé auprès de ceux qui voient leur facture grimper alors que celles de leur maire explosent.
Solutions alternatives et responsabilités à assumer
Une situation qui soulève bon nombre d’interrogations et propulse au cœur des débats la notion de responsabilité et d’économie. Anne Hidalgo aurait pu, en toute logique, consulter les termes de son forfait avant son voyage, se munir d’un passe international à 29 euros ou tout simplement mettre son téléphone en mode avion. Ces simples gestes auraient évité cette facture exorbitante qui ne fait qu’accroître le sentiment de l’inflation chez les concitoyens, quand leur maire dépense l’équivalent de plusieurs années de salaire minimum pour quelques gigaoctets de datas. Cela pose indéniablement le problème de la gestion irresponsable des finances publiques, le manque de rigueur et le non-respect des priorités.
Finalement, cette histoire restera dans les annales politiques françaises pour son côté tragiquement comique, marquant le fossé entre certains représentants politiques et la réalité du quotidien de leurs concitoyens, mais nous rappelle aussi l’importance de la gestion rigoureuse d’un forfait téléphonique dans un monde de plus en plus connecté.