* [Facebook](#)
* [Twitter](#)
* [LinkedIn](#)
* [WhatsApp](#)
* [Telegram](#)
* [](#)
Assouplissement des règles d’utilisation des titres-restaurants pendant la pandémie, un goût acquis par les Français
——————————————————————————————————————–
Devant l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les habitudes de travail et de restauration, le gouvernement français a temporairement autorisé l’utilisation des titres-restaurant pour les achats de denrées alimentaires. Selon une enquête récente de [_Le Parisien_](https://www.leparisien.fr/economie/consommation/pouvoir-dachat-vous-pourrez-toujours-faire-vos-courses-avec-les-titres-restaurant-05-04-2024-SCGPXKZJUBACFFMBQL3CSOTWEI.php), presque la totalité des Français souhaite maintenir ce droit. Ces nouveaux comportements alimentaires, notamment la préparation préalable des repas, se sont imposés chez 75% des salariés interrogés. Néanmoins, ce changement d’usage impacte durement les [restaurateurs,](https://www.economiematin.fr/titres-restaurant-alimentation-associations) qui espèrent une reprise des repas sur place avec la fin de cette autorisation.
Vers une pérennisation de la réforme des titres-restaurant ?
—————————————————————–
Depuis la levée du dernier confinement le 3 mai 2021, l’assouplissement des normes d’utilisation des titres-restaurant est maintenu. Cette mesure était censée durer jusqu’au 31 décembre 2024. Cependant, des données de la CNTR (Commission nationale des Titres-restaurant) indiquent que **30% des titres-restaurant sont utilisés pour les dépenses alimentaires quotidiennes.** Face à cette réalité, Olivia Grégoire, ministre déléguée au Commerce et à la Consommation, a confié dans les colonnes d'[Ouest-France](https://www.ouest-france.fr/economie/budget/titre-restaurant-dans-les-supermarches-le-risque-est-de-le-devoyer-en-cheque-caddy-4bc363e2-f335-11ee-9bee-6b4d91ded6b2#:~:text=%C2%AB%20Des%20pistes%20sont%20sur%20la,sa%20d%C3%A9mat%C3%A9rialisation%20totale%20en%202026.) que de nouvelles pistes sont à l’étude concernant le futur des titres-restaurant. Il est donc possible que l’usage des titres-restaurant soit définitivement élargi, ce qui se rapprocherait de la promesse gouvernementale non tenue d’un chèque alimentaire face à l’inflation du coût des denrées alimentaires en France.