par Visa de voyage d’ETA au Royaume-Uni : Une réjouissance pour l’économie ou un frein au voyage ?
Débutant le 2 avril 2025, tous les citoyens de l’Union européenne seront dans l’obligation de présenter un visa numérique offert à 10 livres (équivalent de 12 euros), pour effectuer un court séjour drastique au Royaume-Uni. Ambitieux, le visa ETA ([Electronic Travel Authorisation](https://www.gov.uk/government/news/uk-to-expand-digital-travel-to-more-visitors)) ne concerne pas les ressortissants britanniques et irlandais.
Instauré après le Brexit, ce visa numérique s’intègre dans une politique de contrôle accru des frontières. Les autorités britanniques basent leur inspirations sur des systèmes préexistants aux États-Unis et en Australie pour assurer une meilleure régularisation de l’immigration.
La visée éducative d’une réforme globale.
Désormais, les voyages scolaires organisés par les établissements français vers le Royaume-Uni devront respecter cette nouvelle [réglementation](https://www.economiematin.fr/tourisme-concurrence-deloyale-airbnb-hotel). Autrefois, grâce à un précédent accord bilatéral, les élèves français étaient autorisés à voyager avec simplement leur carte d’identité. Avec la mise en place de l’ETA, ces voyages pourraient devenir plus ardus à organiser et plus coûteux.
Nécessitant un passeport pour obtenir ce visa, cette nouvelle règle fait naître des difficultés aux familles ne possédant pas de passeport pour leurs enfants. D’ailleurs, une enquête de l’agence PG Trips citée par [_Libération_](https://www.liberation.fr/international/europe/royaume-uni-la-nouvelle-obligation-dun-visa-risque-de-compliquer-les-voyages-scolaires-des-eleves-francais-20241027_WDE4GRO46RBMLCKFG2HHBNVQWU/), dévoilait que 75% des enseignants se disent découragés à l’idée d’organiser un voyage scolaire au Royaume-Uni à cause de cette contrainte.
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