18 octobre 2024

Transition énergétique : Von der Leyen réélue, l’interdiction des voitures thermiques aura-t-elle lieu ?

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Ursula von der Leyen peut d’ores et déjà se féliciter d’avoir réussi à se maintenir à la tête de la Commission européenne pour un deuxième mandat de cinq ans. Grâce à sa [stratégie](https://www.economiematin.fr/automobile-ppe-voiture-thermique-ue-changement), elle a obtenu 401 voix, dépassant largement le seuil nécessaire de 360 voix pour être reconduite dans ses fonctions. Notamment, elle peut compter sur les Verts européens parmi ses plus fervents soutiens, après avoir promis de maintenir la politique de suppression des véhicules à essence pour l’année 2035. Pourtant, son discours semble déjà moins bien accueilli du côté des partisans d’une limitation plus flexible de cette directive établie en 2023.

*L’émergence des e-fuels : Solution miracle ou fausse piste ?*

Une question de rentabilité

Les e-fuels, ou carburants synthétiques, tendent à gagner de plus en plus en popularité. Présentés comme une alternative viable aux carburants traditionnels, ils pourraient en effet servir de palliatif face au déclin du marché des voitures électriques, constaté notamment en [Allemagne](https://www.economiematin.fr/voiture-electrique-chute-vente-allemagne-bonus). Composés de CO2 et d’hydrogène, ils sont, sur le papier, une solution neutre en matière d’émissions de carbone.

Mais si les e-fuels ont de quoi séduire, ils ne sont pas sans poser problème non plus. En raison de leur coût d’exploitation et de commercialisation très élevé – potentiellement jusqu’à 6 euros le litre hors taxes – cette nouvelle génération de carburants peine à se rendre compétitive, du point de vue des consommateurs comme des constructeurs automobiles.

Un avenir incertain pour les véhicules à e-fuels

L’adoption en masse des carburants synthétiques reste ainsi incertaine. Les [constructeurs automobiles](https://www.caradisiac.com/l-interdiction-des-voitures-thermiques-en-2035-parait-deja-difficile-207509.htm) font face à des coûts de production conséquents qui se répercutent inévitablement sur le prix des véhicules. Le marché des e-fuels risque de se réduire à une niche de luxe, mettant à mal les objectifs de réduction des émissions de l’Union européenne. À cela s’ajoute des sanctions financières prévues dès 2025 pour les constructeurs n’ayant pas diminué leurs émissions de 15 %.

Malgré ces perspectives, Ursula von der Leyen semble déterminée à maintenir le cap pour son second mandat, quitte à ce que la route vers une transition énergétique réussie en Europe soit jonchée d’obstacles.

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