Le déplacement quotidien des actifs français : une réalité en constante évolution
Chapeau : Les trajets domicile-travail des actifs français évoluent constamment. Selon une étude récente d’Alphabet et de l’Ifop, la voiture reste le moyen de locomotion privilégié, malgré un intérêt croissant pour les véhicules électriques. Les Français sont conscients de la nécessité de rendre leurs trajets plus durables et efficaces.
Domicile-travail : un trajet qui impacte le bien-être des travailleurs
Un trajet domicile-travail, aussi bref soit-il, peut avoir des conséquences significatives sur la qualité de vie des travailleurs. Cette réalité omniprésente pour la majeure partie des actifs français fait l’objet d’une étude d’Alphabet et de l’IFOP, publiée le 18 septembre 2024. Que l’on vive en zone urbaine ou rurale, les particularités des déplacements ont des incidences sur le bien-être au travail. Pas moins de 29% des actifs français perçoivent la pénibilité de leurs déplacements comme un facteur négatif sur leur qualité de vie et leurs conditions de travail.
La diverse réalité du trajet domicile-travail en France révèle aussi des variations importantes dans les durées de déplacement. Les habitants de la région parisienne, par exemple, souffrent de trajets particulièrement longs. Ces dissensions géographiques ont une influence non négligeable sur les choix de carrière, comme indiqué par 73% des personnes interrogées.
L’avènement des véhicules électriques malgré des obstacles persistants
Malgré une nette préférence pour la voiture, d’autres modes de transports sont progressivement envisagés par les actifs français. Les véhicules électriques suscitent un intérêt particulier, comme le souligne l’étude. Au sein des utilisateurs de véhicules thermiques, 43% déclarent être prêts à passer à l’électrique, considéré comme un mode de déplacement à la fois écologique et économique.
Toutefois, il subsiste des obstacles qui freinent l’adoption massive des véhicules électriques. Le prix élevé à l’achat reste le principal inconvénient cité par les personnes encore réticentes. L’insuffisance des infrastructures de recharge publiques et les doutes sur l’impact environnemental des véhicules électriques représentent d’autres préoccupations majeures. L’avènement des zones à faibles émissions, limitant la circulation des véhicules les plus polluants dans certaines villes, soulève d’autres enjeux pour la mobilité des actifs français.