14 juillet 2025

Ultra-riches : le Sénat refuse de taxer à 2 % les plus gros patrimoines

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La taxe Zucman, visant à instaurer un prélèvement minimum de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, suscite de vives tensions en France. Bien que l’Assemblée nationale ait adopté cette mesure en première lecture, le Sénat l’a rejetée, la qualifiant de « confiscatoire » et « inconstitutionnelle ». Retour sur les enjeux et les clivages qu’elle engendre au sein de la sphère politique et économique française.

Une taxation pour une justice fiscale

Dans le contexte d’une mondialisation dénoncée pour ses optimisations fiscales, la taxe Zucman prend pour cible les 1 800 foyers fiscaux français les plus riches. Parmi eux, Bernard Arnault, dont la fortune colossale et en hausse constante illustre bien ces enjeux. Conçue par Gabriel Zucman, économiste à l’université de Berkeley, cette taxe vise à corriger une situation où les plus fortunés ne paient que 2 % de leur fortune en impôts réels, tandis que des contribuables ordinaires assument des taux de plus de 40 %. En perspective

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