7 novembre 2024

Voiture électrique : le leasing social, c’est terminé !






Leasing social, victime de son trop grand succès : le gouvernement annonce la fin du programme pour 2024

Initialement lancé pour ouvrir l’accès à la mobilité propre à un plus grand nombre, le leasing social a rapidement rencontré un important succès. En l’espace de six semaines seulement, 50 000 foyers ont profité de cette opportunité pour s’équiper d’une voiture électrique à prix modique. Face à cette demande explosive, l’exécutif a dû stopper le dispositif pour 2024.

L’engouement inattendu pour le leasing social

Lancé par le gouvernement dans le but de favoriser l’accès à des véhicules non polluants, le leasing social est rapidement devenu victime de son propre succès. Plus de 50.000 commandes ont été validées en seulement quelques semaines, soit deux fois plus que les prévisions initiales. Grâce à une subvention de l’État à hauteur de 13.000 euros par véhicule, le leasing social a permis à des foyers dont les revenus ne dépassent pas 15.400 euros annuels de bénéficier d’une voiture électrique.

Les retombées de cette opération ont été positives à plus d’un titre. En effet, l’initiative a non seulement facilité l’accès à la mobilité propre, mais a également stimulé le marché de l’automobile électrique.

Un potentiel retour du leasing social en 2025

Forts de cette réussite, les dirigeants envisagent déjà le lancement d’une seconde édition de cette initiative pour 2025, tout en tenant compte des leçons tirées de l’édition précédente. « Nous préparons maintenant la deuxième vague du leasing électrique pour 2025, en tenant compte de ce qui a pu causer problème cette année. Nous allons travailler également avec les constructeurs afin que davantage de modèles éligibles soient produits en France », a déclaré un porte-parole de l’Élysée à Les Echos.

Cependant, le lancement de cette deuxième édition pourrait avoir des répercussions sur le bonus écologique de 2024. En raison des coûts engendrés par la forte demande de leasing social, le bonus écologique pourrait être revu à la baisse, passant de 5.000 à 4.000 euros.


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