18 octobre 2024

Voitures électriques : elles plaisent toujours autant, mais pas leur autonomie

Les bénéfices écologiques et économiques des voitures électriques

La transition des véhicules à moteur thermique vers l’électrique est en train de se faire à un rythme accéléré, une tendance propulsée non seulement par la prise de conscience environnementale grandissante, mais également pour les économies substantielles que ces véhicules promettent à long terme. Selon les informations fournies par l'[Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME)](https://www.auto-infos.fr/article/les-automobilistes-plebiscitent-la-voiture-electrique-tout-en-denoncant-un-manque-chronique-d-autonomie.283010?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTAAAR3lLERRUGNuBRHR0dmOTmvqQutStQ78kSQe6pAX-EZAME2dfFx5RCq2mAE_aem_-09ofTLyyBELj8ytE1uAbQ), 72% des futurs acheteurs de voitures électriques sont guidés par leur désir de réduire leur impact environnemental. Les voitures électriques, en effet, n’émettent pas de CO2 lorsqu’elles sont utilisées, contribuant ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique.

De plus, il est à noter que le coût d’exploitation d’une [voiture électrique](https://www.economiematin.fr/electrique-voiture-recharge-20240607) est nettement moins élevé que celui d’une voiture à moteur thermique. D’après l’Automobile Club Association (ACA), le coût global d’utilisation d’une voiture électrique serait inférieur d’environ 30% à celui d’une voiture thermique sur une période de cinq ans, en grande partie grâce aux économies réalisées sur le carburant et l’entretien.

Autonomie : le défi à relever pour les voitures électriques

Pourtant, malgré ces points forts indéniables, les véhicules électriques sont encore souvent décriés pour leur autonomie limitée. En effet, bien que les modèles récents offrent une autonomie entre 300 et 500 kilomètres, ceux-ci sont souvent jugés insuffisants par les conducteurs pour répondre à leur besoins quotidiens. Cette insuffisance d’autonomie engendre ce qu’on appelle vulgairement « l’angoisse de la panne sèche » chez les utilisateurs, craignant de ne pas trouver suffisamment de stations pour recharger leurs véhicules.

La solution à ce défi d’autonomie réside d’une part, dans la recherche et le développement de batteries plus performantes par les constructeurs automobiles, comme le montre l’exemple de Tesla qui promet des batteries avec plus de 1 000 kilomètres d’autonomie. D’autre part, un déploiement massif d’infrastructures de recharge rapide soutenues par les pouvoirs publics est nécessaire. En France par exemple, le plan de relance automobile 2020 envisage l’installation de 100 000 bornes de recharge d’ici 2025. L’avenir de l’électromobilité dépendra donc en grande partie de l’innovation technologique et de la mise en place de politiques publiques adéquates.

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