L’importance vitale de l’automobile dans la vie des Français

La voiture, plus qu’un outil de mobilité

Conduire, c’est plus que juste se déplacer. Pour [la plupart des citoyens français](https://www.economiematin.fr/permis-de-conduire-passerelle-bea-b-mars-2024), la voiture est devenue indispensable pour accomplir les tâches quotidiennes mais aussi pour préserver le lien social, d’après une étude réalisée par [l’Ifop pour Roole](https://www.ifop.com/publication/les-francais-leur-voiture-et-leconomie-de-debrouille/) publiée en février 2024. En effet, le besoin d’une voiture pour faire les courses, aller au travail ou rendre visite à des proches touche respectivement 79%, 75% et 80% des Français.

Une illustration saisissante de la façon dont la dépendance envers l’automobile s’intensifie à mesure que l’on s’éloigne des villes. En particulier dans les zones rurales où la voiture est souvent la seule source d’autonomie, comme le souligne l’étude: «90% des résidents des communes rurales dépendent de leur voiture pour voir des proches, contre 66% dans l’agglomération parisienne».

Le coût élevé d’une voiture en France

Aujourd’hui, posséder une voiture a un prix. Pour 65% des propriétaires, les dépenses mensuelles liées à leur véhicule dépassent 100 euros et 16% affirment dépenser plus de 300 euros par mois, ce qui se traduit par une [charge financière significative](https://www.economiematin.fr/exportation-voiture-chine-marche). De plus, les imprévus peuvent ajouter un poids supplémentaire à ce budget déjà lourd.

Pour gérer ces coûts, les Français ont commencé à adopter différentes stratégies d’économies. Comme l’étude le révèle, 65% des personnes interrogées évitent les autoroutes et près d’un automobiliste sur deux (49%) a revu à la baisse ses contrats tels que son assurance ou son abonnement de parking.

Un choix encore à faire entre écologie et économies

Même si la prise de conscience écologique est en augmentation, les Français ont du mal à abandonner leur voiture. La majorité des conducteurs (83%) adoptent des pratiques d’écoconduite, mais le covoiturage est encore peu utilisé, malgré les économies potentielles. Seuls « 2 à 3 Français sur 10 envisagent le covoiturage à longue distance ou le « colis-voiturage » pour réduire les coûts associés à leur véhicule ».

Il semble que les motivations financières (33%) l’emportent sur les convictions écologiques (18%) lorsqu’il s’agit de covoiturage. Cependant, 35% des conducteurs considèrent ces deux aspects comme également importants. L’étude Ifop pour Roole indique également que 51% des conducteurs envisagent d’utiliser des pièces d’occasion pour les réparations et 25% envisagent d’installer un kit pour rouler au bio-éthanol.