4 novembre 2024

Nouveaux DPE : des seuils adaptés pour les petites surfaces




Nouvelles régulations du Diagnostic de Performance Énergétique pour les logements de petite surface

Nouvelles régulations du Diagnostic de Performance Énergétique pour les logements de petite surface

Dans une initiative visant à adapter les normes aux réalités énergétiques des logements de petite surface, des modifications ont été apportées aux critères d’évaluation du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Ces modifications concernent notamment les seuils de consommation d’énergie par mètre carré pour les différents niveaux de classification du DPE. Voyons donc ce que ces nouveaux règlements impliquent.

Le DPE et ses critères : un aperçu

Jusqu’à présent, pour échapper à la catégorie la moins favorable du DPE, la catégorie G, un logement situé à moins de 800 mètres d’altitude devait respecter des critères stricts de consommation d’énergie. Cependant, ces normes varient en fonction de l’altitude. En effet, pour obtenir une classification en catégorie A, une consommation d’énergie primaire inférieure à 70 Kwh/m²/an est nécessaire, tandis qu’une consommation dépassant 420 Kwh/m²/an conduirait à une classification en catégorie G.(source)

Ces critères n’étaient pas toujours adaptés aux logements de petite surface qui étaient souvent défavorisés par ces seuils universels. La révision des critères DPE vise donc à rectifier cette situation.

Les nouvelles régulations pour les logements de petite surface

À partir du 1er juillet 2024, les logements de moins de 40m² ont bénéficié de seuils de consommation d’énergie spécifiques adaptés à leur taille réduite. Par exemple, un appartement de 30 m² peut désormais atteindre une classification A avec une consommation d’énergie inférieure à 75 Kwh/m²/an. En ce qui concerne les espaces encore plus petits, comme un studio de 20 m², le seuil pour la catégorie A a été fixé à 87 Kwh/m²/an.(source)

Ces nouvelles régulations, qui reflètent de manière plus précise la réalité énergétique des petits logements, permettent aux bailleurs et aux propriétaires d’évaluer de manière plus adéquate et de communiquer plus efficacement la performance énergétique de leurs biens. Elles répondent également de manière plus précise aux exigences réglementaires en matière de location et de vente immobilière.(source)


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