3 novembre 2024

Malus écologique : avec les recettes fiscales, l’État s’en met plein les poches






La politique de malus écologique améliorée, une source de revenus croissante pour l’État

Le durcissement du barème du malus écologique en 2024 s’est traduit par un bond spectaculaire des recettes fiscales pour l’État. Le seuil de déclenchement du malus a été abaissé de 123 à 117 grammes de CO2 par kilomètre, élargissant le champ d’application à une plus grande variété de véhicules, en particulier les SUV et les voitures sportives. Les conséquences de ce changement sont frappantes, avec des recettes fiscales atteignant 737 millions d’euros au premier semestre 2024. Source

Une croissance multipliée par trois des recettes fiscales

Par rapport à la même période en 2022, les recettes ont presque triplé, passant de 246 millions d’euros à plus de 737 millions d’euros. Cette augmentation est principalement due à une réduction des seuils et à une augmentation des montants des taxes, qui peuvent maintenant atteindre entre 1 000 et 60 000 euros. Les véhicules les plus touchés par cette mesure sont le Renault Trafic, le Ford Tourneo Custom et le Mercedes Classe V, qui ont généré respectivement 163, 90 et 49 millions d’euros.

Vers le dépassement du milliard d’euros de recettes fiscales

Progressivement, le malus s’intensifie chaque année, conformément aux lois de finances votées en fin d’exercice. En 2024, le plafond a été relevé à 60 000 euros, contre 50 000 euros l’année précédente. Selon l’analyse de NGC Data, si la tendance actuelle persiste, l’État pourrait dépasser le milliard d’euros de recettes fiscales d’ici la fin de l’année 2024. Ce changement impacte directement le consommateur, spécialement pour ceux qui achètent des véhicules à forte puissance fiscale, tout en incitant à une consommation plus écologique. Plus d’informations


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