Après la dissolution de l’Assemblée nationale ordonnée par Emmanuel Macron et les législatives qui ont suivi à l’été 2024, la facture pour les citoyens français est onéreuse : 28 540 900 euros. Une somme colossale qui représente 4,3% du budget annuel de l’Assemblée nationale.

Les chiffres révélés par France Info sont stupéfiants. Il apparait que la plus grande part de ces coûts provient de la fin de contrat des députés qui n’ont pas été réélus. Pas moins de 23,5 millions d’euros ont été nécessaires pour licencier les 399 collaborateurs des 133 députés non-réélus. Ajouez à cela près de 2 millions pour l’allocation d’aide au retour à l’emploi !

Lors de ce changement de l’Assemblée nationale, d’autres dépenses importantes ont été engagées. En effet, l’achat de nouveaux équipements informatiques pour les députés nouvellement élus a nécessité près de 2,3 millions d’euros. Mais ce n’est pas tout, comptez également 60 000 euros pour de la papeterie, 32 000 euros pour des fournitures diverses et 20 000 euros pour des frais de communication, y compris les séances photo.

Cet évènement représente un échec politique pour Emmanuel Macron. Non seulement cette dissolution a coûté cher aux français en terme financier, mais elle a également un coût symbolique. Malgré le désaveu du président, le nouveau visage de l’Assemblée nationale dessiné par cette dissolution a remis en selle des figures politiques de tous bords.

Alors que la dette publique a dépassé les 3100 milliards d’euros et que le déficit prévu est de 5,6% du PIB en 2024 et de 6,2% en 2025, cette dépense de 28 millions d’euros a du mal à passer. La polémique autour des coûts générés par la dissolution de l’Assemblée nationale ne risque pas de retomber de sitôt.