L’administration américaine, sous l’impulsion de Kamala Harris ou de Donald Trump, envisage d’imposer de nouvelles sanctions et droits de douane sur les produits européens. Cela a pour but de contrer le déficit extérieur de 200 milliards de dollars que subissent les États-Unis face à l’Europe. Ainsi, je vous invite à lire cet article pour mieux comprendre cette situation économique complexe.
Les représailles économiques des USA envers l’Europe
En dépit de l’interdépendance économique existante entre les États-Unis et l’Europe, la balance commerciale reste défavorable pour la première. Le déséquilibre, chiffre à l’appui -200 milliards de dollars-, pourrait conduire à l’imposition de nouvelles sanctions et droits de douane sur les importations européennes. Cette menace unilatérale résulte du désir des dirigeants américains d’amener l’Europe à négocier et ainsi de rééquilibrer cette balance.
En réaction à ces possibles sanctions américaines, Bruxelles a créé une « task force » en anticipation. Le but de cette cellule serait de forcer les États-Unis à s’asseoir à la table des négociations pour discuter de cette situation plutôt que d’imposer des mesures punitives. Cependant, il est peu probable que cela fonctionne, compte tenu de l’influence et de la puissance des États-Unis. L’indépendance et la souveraineté sont en effet des chemins ardus à parcourir pour l’Europe.
La désindustrialisation européenne : un effet pervers de la protection de l’environnement
Quant à la désindustrialisation de l’Europe, la cause est double. Il y a bien sûr des facteurs économiques, mais le souci de la protection environnementale joue aussi un rôle. En délocalisant les usines à l’étranger, l’Europe délocalise aussi sa pollution. C’est une solution facile pour maintenir une façade vertueuse, tout en important des produits à bas coût financier mais à fort coût environnemental.
Toutefois, c’est notamment cette pollution « délocalisée » qui influe aussi sur notre bilan commercial. En effet, fabriquer ailleurs peut signifier polluer ailleurs. Mais le coût environnemental répercuté sur le prix d’achat final peut être plus important que prévu et accroître notre déficit. Il peut être trop tard pour inverser la tendance, mais tout n’est pas perdu. Préparons-nous à faire face à ces nouveaux enjeux.