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La réélection de Trump et ses conséquences sur le marché automobile européen

Fort de son slogan « America First », le 47ème président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump, recently reelected, est bien déterminé à mettre en place des mesures protectionnistes. Ces mesures pourraient avoir des répercussions considérables sur le marché automobile européen.

Politique protectionniste de Trump et taxe douanière

Donald Trump, convaincu que les « droits de douane » sont le « plus beau mot du dictionnaire », envisage d’appliquer une taxe de 10 à 20% sur tous les produits fabriqués à l’étranger. Cette taxation universelle toucherait les importations européennes, englobant ainsi le secteur automobile. En effet, le président républicain envisage de porter les droits de douane sur les voitures importées jusqu’à 100 %. Cette décision impactera non seulement les véhicules chinois, mais également ceux d’origine européenne.

L’effet d’une telle mesure serait colossal pour les constructeurs automobiles européens, en particulier pour Stellantis et le géant allemand Volkswagen. Ces deux entreprises pourraient voir leurs ventes américaines se contracter davantage, alors qu’elles ont déjà subi une baisse significative en 2024. Si les taxes douanières devaient doubler comme prévu, la compétitivité de ces marques sur le marché américain serait gravement affectée.

Volkswagen : une croissance américaine en péril

Volkswagen, qui tentait de renforcer sa présence sur le marché américain, est particulièrement exposé à cette nouvelle mesure fiscale. L’accent était mis notamment sur leurs modèles électriques. Malheureusement, une taxe douanière de 100% rendrait ces modèles trop chers pour le consommateur américain moyen.

Si cela devait se produire, le constructeur allemand pourrait être contraint de revoir ses ambitions de croissance sur le sol américain. En effet, il pourrait lui être difficile de maintenir sa compétitivité face à une telle pression fiscale. Les consommateurs devraient alors se tourner vers des options plus abordables, ce qui pourrait entraîner une réduction des parts de marché de Volkswagen aux États-Unis.

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