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Rédigé par un professionnel de l’économie
L’œuf, la nouvelle star des assiettes françaises, pose un défi aux producteurs
Dans le contexte de l’inflation alimentaire, l’œuf se hisse en véritable allié culinaire dans la cuisine des Français et ce, en grande partie grâce à son excellent rapport qualité-prix. Alors que sa consommation atteint des sommets, cet engouement suscite toutefois de nouveaux défis pour les producteurs. Une réalité économique qui pourrait changer la face de la filière avicole.
Les Français toujours plus friands d’œufs
En 2024, la consommation d’œufs en France a franchi un cap historique. Chaque habitant y a consommé en moyenne 224 œufs dans l’année, collectivement, cela représente près de 15 milliards d’œufs. Selon FranceAgriMer, cette augmentation de 5,2% par rapport à l’année précédente est en partie attribuable à la hausse de l’inflation alimentaire. Alors que la flambée des prix de la viande et du poisson secoue le budget alimentaire des ménages, l’œuf au tarif moyen de 1,37 euros la demi-douzaine s’impose comme une alternative économique judicieuse. Un statut que les experts de BFMTV ne manquent pas de souligner.
Mais au-delà de son faible coût, l’œuf séduit aussi pour ses qualités nutritionnelles remarquables. Avec 6,5 grammes de protéines et une panoplie de vitamines essentielles, l’œuf est une solution de choix pour une alimentation saine et équilibrée. De plus, contrairement aux idées reçues, des sources fiables telles que Ouest France assurent qu’il est possible de consommer un œuf par jour sans risque majeur pour le taux de cholestérol.
Les producteurs d’œufs face à un nouveau défi
Si les Français raffolent de plus en plus de l’oeuf, cette popularité croissante mine les producteurs qui peinent à répondre à la demande tout en maintenant leurs marges bénéficiaires stables. La hausse des coûts de production, notamment due à l’augmentation du prix des aliments pour poule, réduit leurs profits. Comme le déclare Les Échos, les élevages doivent se moderniser rapidement tout en respectant des normes de bien-être animal de plus en plus strictes. Une situation complexe qui pourrait mener à une restructuration de la filière avicole.
Dans cette optique, un plan à horizon 2030 est à l’étude pour moderniser les infrastructures, optimiser la rentabilité des exploitations et se conformer aux exigences environnementales croissantes. Un plan d’action essentiel pour assurer l’avenir de la production d’œufs française et répondre aux attentes des consommateurs de plus en plus soucieux de la qualité et de la provenance des produits qu’ils consomment.
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