4 novembre 2024

Appel au gouvernement : ne sacrifiez pas les TPE au nom de la dette !


La politique d’assainissement économique initiée par le gouvernement de Michel Barnier génère de l’appréhension parmi les dirigeants de Très Petites Entreprises (TPE). Ils estiment que cette mesure ambitionnant une réduction de la dette nationale menace l’existence même de leurs entreprises. Doit-on donc craindre un retournement brutal de la situation économique?

Un climat d’incertitude pour les TPE

D’après une enquête menée par le Syndicat des Indépendants (SDI), 88% des 1 943 dirigeants de TPE interrogés voient la politique de réduction de la dette comme une menace directe pour leur entreprise. Ils estiment que de telles actions au lieu de stabiliser la situation économique, pourraient au contraire provoquer une fermeture massive des petites entreprises, pourtant essentielles à la dynamique économique et la création de l’emploi en France.

Parmi les facteurs inquiétants, l’augmentation des charges sociales et du SMIC est pointée du doigt. Pour 45% des entreprises, ce sont des obstacles qui freinent le développement de leur activité et réduisent considérablement leurs marges. En conséquence, ils sont contraints de revoir à la baisse le salaire des employés (37%) ou vont jusqu’à supprimer des postes (27%). C’est un paradoxe évident qui s’écarte des objectifs initiaux de l’amélioration du pouvoir d’achat et de la lutte contre la précarité.

Les conséquences potentiellement désastreuses de ces politiques

Par ailleurs, l’explosion des coûts énergétiques est également une source d’inquiétude majeure pour 75% des TPE. La hausse du prix de l’énergie est donc considérée comme une barrière majeure à leur survie. Il en est de même pour la baisse de l’aide à l’embauche des apprentis qui ainsi perçu comme une menace sérieuse pour la carrière professionnelle des jeunes. 43% des TPE envisageraient même de faire l’impasse sur l’apprentissage ce qui pourrait ainsi aggraver les difficultés de recrutement dans des domaines cruciaux comme l’artisanat et l’hôtellerie-restauration.

Face à ces difficultés, le Syndicat des Indépendants appelle à l’urgence d’actions concrètes pour soulager les charges des petites entreprises, garantir un accès abordable à l’énergie et maintenir les aides à l’apprentissage. Si ces mesures venaient à manquer, on pourrait craindre un bouleversement important du tissu entrepreneurial Français avec des conséquences potentiellement dévastatrices sur l’emploi et la prospérité nationale.

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