La menace invisible : Les câbles USB-C infectés par des virus
La sophistication des menaces technologiques atteint aujourd’hui un niveau effrayant. Selon une enquête récente de Lumafield, spécialiste en imagerie 3D industrielle, des composants malveillants peuvent être intégrés invisiblement dans les câbles USB-C. Ces câbles peuvent espionner leurs utilisateurs, véhiculer des programmes malveillants et siphonner des données en temps réel via le Wi-Fi. Ils sont capables de ces atteintes grâce à l’intégration de puces malveillantes.
Un danger en pleine croissance
Le câble O.MG, initialement développé comme outil pédagogique pour la cybersécurité, est un exemple marquant de la menace. Des pirates l’ont utilisé comme manière d’enregistrer tout ce qui est saisi sur un clavier, une activité réellement malveillante. Ce type de câble, très ordinaire en apparence, peut être utilisé pour des activités de ce type et fait ainsi peser une menace réelle et omniprésente. Ces accessoires peuvent être désactivés à distance par les pirates, rendant leur détection presque impossible, et ce, même pour un utilisateur expérimenté.
La gravité de cette menace ne peut être sous-estimée. Elle est particulièrement inquiétante pour la sécurité des États, des entreprises, des aéroports et de tout espace public où les utilisateurs pourraient être tentés de brancher leurs appareils avec des câbles ou des ports USB inconnus. Ce type de menaces souligne l’importance de prendre des mesures de précaution pour se protéger contre les dangers technologiques cachés.
Comment se prémunir contre cette menace
Il existe déjà plusieurs recommandations que les experts suggèrent pour se prémunir contre cette menace. Premièrement, privilégier l’achat de câbles provenant de marques réputées plutôt que sur des plateformes multi-fournisseurs gratuites. Il est conseillé d’éviter les produits à bas prix ou proposés par des revendeurs non certifiés.
De plus, il faut autant que possible éviter les ports USB publics. Pour recharger un appareil mobile en déplacement, l’idéal est d’utiliser son propre câble et son chargeur. Enfin, la troisième recommandation est d’utiliser des accessoires de détection. Des équipes spécialisées, comme celle derrière le câble O.MG, développent des dispositifs capables de détecter les activités suspectes sur un câble USB-C.