27 juillet 2024

Impôts : toujours pas d’augmentation pour les riches

Examen de la politique fiscale français

Refus d’une augmentation des impôts des plus aisés : une position ferme de Bruno Le Maire

Le Ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, fait preuve d’une opposition constante à l’idée d’une hausse des impôts, et ce même en période de difficulté financière publique. Il le souligne clairement dans une tribune récente, désignant l’idée d’augmenter l’impôt des plus riches comme une « audace » inutile. Le Maire estime que cette mesure ne ferait que préparer le terrain pour une augmentation générale des impôts, sans réelle justice fiscale.

Bruno Le Maire assume fermement ses positions, malgré les appels répétés à une plus grande contribution fiscale des plus riches, notamment des magnats du CAC40 qui ont accumulé des bénéfices colossaux dans un contexte de précarité croissante pour certains citoyens. Il revendique son droit à ne pas recevoir de « leçon » en termes de justice fiscale. Il considère que cette « étrange justice » ignorerait le fait que 10% des contribuables payent déjà les trois quarts de l’impôt sur le revenu français.

Une politique d’austérité défendue au nom de la réduction des dépenses publiques

Bruno Le Maire envisage une période d’austérité budgétaire pour la France, perspective que le gouvernement se refuse à évoquer explicitement. Le Premier ministre Gabriel Attal rompt cependant le silence en employant le terme de « rigueur ». Le ministre de l’Économie se convainc que l’ouverture du débat sur les impôts conduit à une fermeture du débat sur la réduction des dépenses publiques, question à ses yeux bien plus cruciale.

Il juge que la problématique majeure est le contraste entre un niveau élevé de dépenses publiques et une satisfaction basse des citoyens envers les services publics. Toutefois, cette posture oublie que l’amélioration des services publics pourrait être une alternative viable. En effet, il semble improbable que ces services puissent se réjouir d’une baisse des dépenses publiques. La priorité du gouvernement semble bel et bien résider dans cette non-augmentation des impôts, quitte à ignorer les demandes de réforme des services publics.

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