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La production manufacturière française : Reprise de la hausse malgré certaines difficultés
En février, l’industrie manufacturière française a connu une augmentation de 0.9% par rapport au mois précédent. Toutefois, cette croissance est à relativiser en prenant en compte la baisse significative de janvier (-1.5%). Dans le secteur industriels global, l’amélioration est de 0.2%, succédant à une diminution de 0.9% en janvier. Plusieurs secteurs enregistrent une croissance, tels que l’agro-alimentaire et la fabrication de divers biens industriels. Contrairement à ces derniers, la construction et l’industrie extractive affichent un déclin. Cependant, ce rebond de la production industrielle française reste insuffisant pour avoir un impact positif sur la croissance du PIB au premier trimestre 2024.
La reprise économique : Progression attendue, cependant, modeste et progressive
Les tendances futures suggèrent une augmentation constante de la production industrielle dans les mois à venir. Les commandes semblent progresser lentement tandis que le niveau des stocks tend à décliner légèrement. Néanmoins, cette reprise pourrait prendre du temps et n’impactera la croissance du PIB de manière positive que durant le deuxième trimestre. La faiblesse de l’inflation, une tension continue sur le marché du travail et une amélioration de la confiance des consommateurs, ainsi que la baisse des taux d’intérêts pourraient permettre une remontée progressive de la demande intérieure. Après une croissance du PIB estimée à 0% au premier trimestre, on s’attend à une progression de 0.2% au deuxième trimestre, avec une accélération supplémentaire pendant le second semestre de l’année.
La dégradation des finances publiques et une croissance plus faible que prévu en 2024 suggèrent une politique budgétaire plus restrictive fin 2024 et en 2025. Pour 2025, la prévision est de 1.3%, encore inférieure à celle du gouvernement qui table sur 1.7%. La croissance globale du PIB sur l’année sera modeste, de l’ordre de 0.5% par rapport à 0.9% en 2023, en raison du début d’année très faible.
