La location touristique à Paris doit répondre à des exigences précises. Un logement ne peut être loué sur une plateforme comme Airbnb que s'il s'agit d'une résidence principale, et ce, dans la limite de 120 jours par an. De plus, une déclaration de meublé touristique doit être faite auprès de la mairie pour obtenir un numéro d'enregistrement. Cette réglementation vise à éviter que certains quartiers de la capitale soient entièrement loués par les plateformes de location touristique, au détriment des Parisiens cherchant un logement traditionnel. Plusieurs zones, comme Montmartre ou les Champs-Élysées, sont particulièrement touchées par cette problématique.
Les règles encadrant la location touristique à Paris
Les amendes concernant la location touristique à Paris ont été fructueuses, rapportant 6,5 millions d'euros à la Ville depuis 2021. L’augmentation des pénalités, passées en moyenne de 20.000 euros en 2021 à 31.000 euros en première instance, a un « effet dissuasif », selon Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris, qui s'en réjouit à France Info. Le nombre de contentieux a significativement baissé, avec seulement 65 cas en 2023, contre 370 l'année précédente. La baisse du nombre d'infractions constatée par les agents municipaux témoigne également de l'efficacité de cette réglementation sur la location touristique.
Une régulation efficace à Paris
Deux députés proposent de réduire le nombre de jours de location autorisés à 60, au lieu de 120. Ian Brossat n'est pas contre cette diminution de moitié. La question de la fiscalité est également en débat, avec des critiques concernant les avantages fiscaux accordés aux locations touristiques sur certaines plateformes. La régulation de la location touristique à Paris est un succès en termes de contrôle et de revenus générés. Cependant, l'équilibre entre les besoins économiques des loueurs et la protection de l'habitat traditionnel reste un défi constant. La vigilance et l'adaptation seront des clés pour maintenir la vitalité du marché tout en préservant l'intégrité des quartiers parisiens.
Article initialement publié sur EconomieMatin :