par Face à une croissance économique ralentie et un marché automobile en dents de scie, les immatriculations de voitures neuves ont diminué de 11,07% en septembre de cette année, en comparaison avec l’année dernière. Pour des constructeurs majeurs tels que Stellantis et Renault, la descente continue, alors que les marques Volkswagen et Toyota, elles, exhibent une résilience inédite. Alors, qu’est-ce qui dicte ces dynamiques variables au sein du monde automobile français ? Cette question mérite d’être explorée de plus près.
Un état du marché sujet à contrecoups
En septembre, le marché automobile a observé une baisse significative de ses ventes, avec seulement 139.004 véhicules immatriculés, représentant un recul de 11,07% par rapport à l’année précédente, d’après des données publiées par le Figaro. La pénurie de composants électroniques, notamment les semi-conducteurs, est l’une des causes majeures de cette diminution, mettant les constructeurs dans une situation délicate.
Les conséquences sont d’autant plus marquées pour les groupes français. Stellantis a vu ses immatriculations chuter de 17,52%, réduisant sa part de marché à 25,9%, tandis que Renault a subi une baisse de 14,27% de ses ventes. Citroën, Opel et Dacia, des marques traditionnellement puissantes sur le marché français, sont également sévèrement touchées par cette tendance descendante.
Résilience de certains constructeurs face à la crise
Mais au milieu de cette tourmente économique, certains constructeurs font preuve d’une résilience remarquable. Le groupe Volkswagen, par exemple, a enregistré une croissance de 4,3% de ses immatriculations. De manière encore plus surprenante, Toyota marque un bond incroyable de 19,2%, majoritairement dû à la popularité grandissante de ses modèles hybrides, selon Economie Matin.
Il semble donc que la réussite de ces marques repose en grande partie sur leur capacité à s’adapter rapidement aux attentes changeantes des consommateurs et aux exigences environnementales. Par exemple, l’ascension fulgurante des véhicules hybrides et électriques, qui ont surpassé pour la première fois les voitures à essence et diesel en termes d’immatriculations en 2023. Ces tendances suggèrent que les constructeurs qui ont fait le choix de l’innovation et de la durabilité semblent mieux positionnés pour naviguer cette période tumultueuse.
